So alone... [Kim]

Jeremiah était brisé,quelque chose venait de se briser irrémédiablement en lui,ce fut la pire journée de toute sa misérable existence,s’il avait un tant soit peu de courage il se serait jeté du pont près de la maison familiale mais non,il tenait trop à sa putain de vie de minable pour se foutre en l’air ! Cet après midi là à peine avait-il mis les pieds chez lui que son père lui hurla dessus ,déjà pas mal remonté par ce qu’il avait appris ,il l’envoya dans le mur avec toute la haine dont il pouvait faire preuve ne s’apercevant même pas qu’il ne valait pas mieux que lui d’agir comme ça !Mais il était incapable de se calmer,sa sœur et sa mère essayaient de le raisonner en vain , il frappait son père comme un fou ,il avait le dessus jusqu’à ce que sa mère s’interpose et que son père en profite pour attraper son fils par les cheveux et lui envoyer la tête sur le mur en brique,cognant plusieures fois avec violence mais Je’ réussit enfin à se libérer et attrapa son père à la gorge ,l’étranglant,le visage crispé par la colère.Son père suffoquait et le suppliait d’arrêter mais rien n’y faisait,Je’ était hors de lui et devait assouvir sa vengeancemais il sentit une main sur la sienne,c’était sa sœur,il lâcha prise et avant d’aller faire ses valises il lança à son père.

« Touches la encore et je te tues ! »

D’un pas rapide il pénétra dans sa chambre et rassembla toutes ses affaires,il n’avait pas grand-chose en fait,le plus important étaient ses vêtements,sa guitare et quelques souvenirs triés sur le volet.Son père se releva et lui hurla de ne plus jamais franchir le seuil de cette porte,ça eut le don de faire éclater de rire le jeune homme,il ne lui accorda pas un regard mais fut chamboulé de voir sa mère pleurer toutes les larmes de son corps,il s’arrêta à sa hauteur,posa ses deux sacs et sa guitare et la prit dans ses bras.

« Pleures pas maman,ça devait finir comme ça,je t’aime et je te promets de t’écrire. »

Il l’embrassa sur la joue et lança un petit sourire à sa sœur avant de quitter définitivement le domicile familial sans vraiment savoir où aller.Il ne voulait pas abuser de l’hospitalité de ses amis qui avaient déjà tant fait pour lui ces dernières années,en gros il n’avait nulle part où aller.Il dut marcher un long moment avec tout ses sacs avant d’atteindre le centre ville,il était salement amoché et attirait les regards,les gens devaient le prendre pour un sale punk bagarreur et complétement dégénéré ,eh oui les préjugés ont la belle vie. Il finit par se poser sur un banc dans un parc public,il était 15 heures et le soleil brillait,les enfants riaient dans le par cet lui pourtant était perdu,il n’avait pas eut le temps d’économiser pour un appartement ,il n’avait rien ,plus rien !Par réflexe,il mit les mains dans ses poches et tomba sur un morceau de papier chiffonné ,ça devait être Kim qui l’avait glissé le matin dans sa poche alors qu’ils se séparaient sur le quai de la gare,il y avait son adresse de griffonnée. Il eut un petit sourire,c’était clair maintenant,la seule personne qui lui restait était à Londres,il devait y aller.Il se leva de son banc,ramassa ses affaires et se dirigea d’un pas décidé vers la gare,il claqua toutes ses économies pour un billet en direction de Londres. Pendant le voyage il ne parvint pas à dormir, anxieux et stressé,et si elle ne voulait pas de lui,et si elle n’était pas là,et si il se perdait ?En fait toutes ces questions n’étaient qu’un prétexte pour cacher le fait qu’il avait honte de ne pas savoir gérer ses ennuis seul et de devoir demander la pitié des autres. Il fut à Londres à19 heures mais il erra plusieures heures avant de se résoudre à aller demander de l’aide,c’était pas son genre mais il n’avait pas d’autres choix avant de pouvoir se débrouiller par lui-même.C’est donc sur les coups de 22h30 qu’il frappa à la porte de chez Kim,la lèvre fendue,les deux yeux au beurre noir et l’air complétement perdu.

L’arrivée chez tantine fut pour une fois rimée avec supplice. La séparation d’elle et de Je’ sur le quai de la gare ce matin la hantaient, jamais elle n’aurait du le laisser partir. Seulement une promesse étant une promesse, elle ne devait pas se mêler de ce qu’il administrerait à son père ce week-end. Peureuse de perdre le seul homme qu’elle n’ait jamais aimé, elle resté dans les nuages même lorsque son oncle vit la chercher à la gare de Londres. D’habitudes toujours souriante et prête à lui sauter dans les bras, elle lui lança un simple sourire avant de se laisser prendre dans ses bras. Toute la journée se passa ainsi. Elle angoissée mais n’avait parlée de personne à Jeremiah. Kym, une fois dans sa chambre, s’installa dans le lit confortable qu’elle possédait. Même ses peluches n’arrivaient plus à l’apaiser, la petite enfant était devenu grande et la seule chose qui pouvait la rassurait, se sentir en harmonise, était la présence de Je’. Ce fut sans pouvoir s’arrêter qu’elle laissa couler quelques larmes. Tout était si parfait à ses côtés que la peur de le perdre était trop forte pour ses épaules. Elle aurait voulut le voir débarquer chez elle, elle aurait voulut qu’il trouve ce papier qu’elle avait laissé tomber dans sa poche, ne lui donnant pas en face pour ne pas qu’il se vexe en croyant qu’elle pensait qu’il ne pouvait pas se débrouiller sans elle. Elle savait qu’il était plus indépendant que n’importe qui.

Le seul moyen qu’elle trouva pour se détendre fut de commencer à tricoter une écharpe grise et blanche pour son chéri. Elle ne lui montrerait sûrement pas de peur de paraître stupide mais au moins elle pensait à lui.

« -Ma chérie ? » risqua sa tante qui rentra dans sa chambre timidement. Voyant que Kim essuya avec vitesse ses larmes, elle s’asseya sur le lit à ses côtés :
« - Tu devrais descendre manger quelque chose, tu n’as pas touché à ton assiette, ça va ?
-Oui Tantine ça va très bien, juste un peu fatiguée. Noon je n’ai pas très faim aujourd’hui je dois sûrement être malade.
- Ou amoureuse !
- Pardon ? » Kym n’en croyait pas ses yeux, sa tante venait de trouver une partie des raisons qui la mettaient dans cet état. Kym secoua la tête en s’occupant de l’écharpe comme pour éviter de répondre.
« -C’est pour qui cette écharpe ?
-Jeremiah !!
-Ta maman, la première fois qu’elle a rencontrer ton père lui a tricoter une écharpe du même genre, on dirait que sa fille fait la même chose. Il est canon au moins ?
-Tantine !!
-Quoi ? Je ne vais pas te le piquer ! »

Les deux femmes rigolèrent ensemble jusqu’à ce que la sonnerie de la maison résonne dans toute la demeure. Kym entendit son oncle ouvrir. Elle resta dans son lit alors que sa tante et oncle descendu en bas l’appelèrent. Jamais elle n’aurait pu croire que Jeremiah viendrait désormais, elle était prête à hurler si c’était son voisin qui venait lui demander une nouvelle fois de l’accompagner à cette stupide fête. Elle déposa son tricot sur son lit avant de dévaler les escaliers comme une dingue. Elle portait un pyjama tout mignon avec dessus une marmotte qui dormait apaisée. Quand elle découvrit au loin qui se trouvait à la porte de la maison, elle porta les mains à sa bouche. Son chéri était la mais son état n’était vraiment pas bon. S’en était trop, peu importe ce qu’il lui dirait, elle ne le laisserait plus jamais proche de son père et ferait tout pour lui faire payer ce qu’il avait fait subir à SON chéri, celui qu’il ne fallait surtout jamais toucher. Elle courut vers lui bousculant quasiment son oncle mélangé entre l’inquiétude de voir ce garçon battu et celui d’avoir l’impression qu’on lui voler sa petite nièce, comme une fille pour lui. Elle se jeta aux bras de Je’ se foutant de tout ce que les deux personnes pourraient en penser, il était la, avec elle et elle pouvait enfin être rassurée. Elle desserra son étreinte en pensant que peut être elle lui faisait mal. Ses yeux étaient humides, elle lui prit la main pour le faire entrer dans la maison puis referma la porte. Elle prit un air quasiment stricte en demandant avec toute cette douceur :

« Tata tu peux ramener la trousse à pharmacie dans ma chambre s’il te plait ? Tonton je…enfin c’est Jeremiah, il est dans mon école, tu peux nous apporter quelque chose à manger dans la chambre ? »

Il était temps que son oncle comprenne qu’elle pouvait aimé un homme sans l’oubleir pour autant. Elle ne leur laissé pas le choix. Elle regarda Je’ dans les yeux en essayant de ne pas craquer maintenant en le voyant dans cet état, l’entraînant vers sa chambre, elle lâcha dans les escaliers :

« Tu dormiras à la maison et tu y resteras définitivement. Tu peux me dire ce que tu veux je ne te laisserais plus retourner la bas alors si il faut aussi que ta sœur vienne ici elle viendra. »

Elle le fit entrer dans sa chambre calmement sans dire un mot. Elle attendit que sa tante lui ramène la trousse de secours et un petit quelques choses à manger pour deux puis elle ferma la porte à clef. Elle regarda Ed dans les yeux, ne pouvant s’empêcher d’avoir les yeux humides, s’en voulant de ne pas avoir réussit à l’empêcher de retourner chez lui. Elle l’asseya sur son lit, tout près de son tricot puis sortit le nécessaire dans la trousse a pharmacie. Elle essaya de désinfecter sa bouche sans trop lui faire mal mais sans grand succès. Elle allait le bichonner et ne plus jamais le laisser. Alors qu’elle appliqua la petite lingette avec du produit sur ses lèvres :

« Il paiera, je te jure qu’il paiera pour ça !! Qu’est ce qu’il c’est passé ? Cette chose que tu ne voulais pas me dire c’était quoi ?»

Mais elle se jeta dans ses bras, le serrant très fort :
« Je suis désolée, j’aurais du t’en empêcher. Je me suis fait du sang d’encre toute la journée. Je t’interdis d’y retourner !!! »

Ces dernières paroles étaient sévères mais plus par peur, elle avait peur qu’il lui arrive à nouveau quelque chose. Elle lui caressa tendrement la joue avant de lui donner un doux baiser en essayant de ne pas lui faire mal avec ces blessures.

Il ne fallut que quelques minutes pour que la porte s’ouvre,l’éclairant,lui et son visage ou ce qu’il en restait sauf que ce n’était pas Kim mais un homme d’un certain âge.Quel abruti !Il n’avait pas envisagé qu’elle vivait avec ses parents et que par conséquent il lui serait plutôt difficile de l’héberger.Il se sentait vraiment bête,planté là ,le visage pleins de bleus et le regard intrigué de l’homme sur lui ,par habitude il préféra baisser la tête et s’apprêtait à demander si Kim était là mais des pas précipité se firent entendre,il releva la tête et la vit en pyjama, en d’autres circonstances il l’aurait taquiné pour son pyjama mais ce n’était pas vraiment le moment .Elle lui sauta dans les bras,bien qu’il ait mal partout il la serra contre lui ,appréciant de sentir sa présence ,de se sentir aimé . Elle se décida à l’entraîner à l’intérieur de la maison,son père(oui il ne savait pas qui c’était) prit ses sacs et Je’ se sentit mal à l’aise,il regarda Kim et lui dit d’une voix enrouée :

« Je suis désolé d’être venu,j’aurais pas dû ,je crois que je vais repartir,je…je vous dérange . »

Mais apparemment il n’avait pas le choix ,elle s’inquiétait pour lui et il voyait bien qu’elle retenait ses larmes et il l’en remerciait parce qu’il n’aurait pas supporté de la voir pleuré. Il avait trouvé un abri pour la nuit mais il ne comptait pas rester, ne voulant pas abuser de son hospitalité ,c’était déjà bien assez ce qu’elle était en train de faire et jamais il ne saurait assez la remercier. Elle venait malheureusement d’évoquer sa sœur et c’est à cet instant qu’il prit conscience qu’il l’avait foutu dans une sacrée merde,il espérait que son père soit raisonnable sinon il y retournerait pour lui ôter la vie comme il aurait dû le faire s’il avait eut un peu de cran,il n »était qu’un lâche à ses yeux ,comment Kim pouvait elle supporter d’être avec un minable ?Comme chaque confrontation avec son père,il se remettait en question et entrait dans une phase d’auto destruction ,cette fois c’était sévère et il aurait besoin de toute l’aide possible pour s’en sortir.Les mots avaient du mal à franchir ses lèvres,il s’enfermait sur lui. Il se laissa entraîner dans sa chambre comme une vulgaire poupée de chiffon , en tant normal il l’aurait sûrement embêté et chahuté avec elle sur son lit ,pas là,il se laissa manœuvrer,incapable de réagir , il était comme déconnecté et on aurait cru un zombie. Il eut cependant une réaction lorsqu’elle désinfecta ses plaies,il grimaça et recula un peu avant de poser sa main sur celle de Kim et la regarder dans les yeux ,il lui prit la lingette et se soigna seul.

« Il a payé !Je veux oublier cette histoire… «

Il parlait peu car c’était difficile,il avaitl’impression de faire un saut dans le monde civilisé après un séjour en pleine guerre,il était sonné et avait du mal à se souvenir ce qu’était qu’être heureux,pourtant il retrouva un peu le goût de ce bonheur perdu lorsqu’elle déposa ses lèvres sur les siennes,il ne put pas vraiment répondre vu la douleur mais le cœur y était.Il fallait qu’il lui dise avant qu’il ne soit trop tard.

« Kim.. » commença t-il,son ton ne présageant pas une bonne nouvelle « Je reste que cette nuit,c’est déjà bien gentil à toi de m’héberger.Il faut que je me débrouilles seul et dis à tes parents que je leur donnerai tout ce que j’ai pour cette nuit,ilmereste 50 £. »

Il se leva et fouilla sa poche pour en sortir des billets froissés qu’il laissa sur le lit.Il savait qu’elle allait l’engueler,elle était comme ça,elle avait un sale caractère et voulait toujours aider tout le monde mais il ne pouvait pas se laisser entretenir par sa petite amie,c’était contre ses principes d’un temps révolu mais les siens tout de même.Il avait le visage congestionné et endolori ,chaque parole lui coûtait .Une fois encore il repensa à la conclusion de cette confrontation et cette fois il ne put retenir ses larmes,par fierté il tourna le dos à Kim et se dirigea vers la fenêtre qu’il ouvrit et à travers laquelle il regarda la circulation.

Kym le regardait sans réelement prendre attention à ce qu’il disait, elle se contenta seulement de secouait la tête. Elle se doutait qu’il avait du faire un effort surhumain pour venir ici mais elle en était flattée, il avait quand même de décider chez elle et pas chez quelqu’un d’autre. Son oncle prit aussitôt son sac en déposant sa main sur son épaule. Aussi exceptionnel qu’il en soit, il demanda lui-même a Kim de s’occuper de lui et lui dit qu’il ne gêner en aucun cas.
Une fois dans l’escalier, Kym ne pouvait s’empêcher de parler et de parler. La sœur de Jeremiah lui avait donné son numéro de téléphone au cas ou quelque chose se passerait ce week-end. Bien qu’elle n’ait jamais vraiment était amie avec elle, elle savait à quel point elle tenait à son frère.

Kim le fit s’asseoir sur le lit et commença ses soins médicaux j’entend bien, Ce ne fut sans compter sur Je’ qui déposa sa main sur la sienne et en retira la lingette. Elle aurait voulu lui enlever toutes ces plaies, lui enlever toutes ces douleurs mais elle était déjà incapable de le soigner sans lui faire de mal alors bon. Elle le regarda désolé de ne pas réussir à le soigner mais surtout désolé d’être dans une famille si aimante alors que lui n’y avait pas le droit. Sa voix était douce,e quasiment suppliante :

« Je’, s’il te plait, tu m’as dit que tu me dirais tout sous la douche. »

Elle passa sa main dans les cheveux de son chéri en lui demandant de la laisser le soigner. Il ne répondit pas vraiment au baiser qu’elle lui offrit la seconde d’après Puis tout à coup, il employé un temps qui l’effrayait, le même qu’il avait prit pour lui demander de ne pas se mêler de ses affaires. Elle eu tout à coup peur qu’il lui annonce qu’il valait mieux qu’ils en finissent la elle et lui. Ses doigts se mêlèrent entre eux et elle ferma les yeux. Elle ne voulait pas le voir quand il lui annoncerait cela, elle préférait fermer les yeux en faisant semblant que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Elle avala difficilement mais entendant les premiers mots de sa phrase, elle ouvrit immédiatement ses yeux puis leva légèrement les bras sans le quitter des yeux. Elle paniquait, elle ne pouvait pas le laisser partir, elle s’en voudrait toute sa vie s’il lui arrivait à nouveau quelque chose, elle ne serait plus ou se mettre.

« Quoiii ? Mais dis pas n’importe quoi tu ne peux pas partir, tu ne dois pas je t’interdis tu compte aller ou chez lui ? NON non et non tu restes ici il y a beaucoup de place ici !! »

Elle le regarda déposer l’argent sur son lit puis le reprit immédiatement mais pour le remettre dans son jean. :

« NON t’es pas a un hôtel ici Je’, Tu es ici parce que tu est important pour moi alors tu restes ici…s’il te plait je ne veux plus à avoir a subir toute cette peur de te savoir peut être mort ! »

Elle y aller fort mais il le fallait. Elle le regarda pleurer mais il se retourna immédiatement. Il était la seule chose qui faisait que désormais elle se sentait grande. Elle se rapprocha de lui, déposant sa main sur le dos Je’ :

« Tu n’as pas à te débrouiller seul Je’, je suis là. Fais moi confiance a ton tour je t’en prit, laisse moi t’aider. »

Elle l’obligeât à se retourner vers elle alors qu’il observait comme elle adorait le faire par la fenêtre. Elle baissa légèrement la tête :

« Ce ne sont pas mes parents Je’ c’est mon oncle et ma tante. Tu est cher moi ici, tu est cher toi, je ne te laisserais jamais tombé tu m’entends ? »

Elle lui caressa la joue tendrement, le voir pleurer était douloureux et même si les larmes lui montèrent, elle essaya de se calmer pour l’aider. Elle le serra dans ses bras :

« Tu dormiras ici et rien ne pourra t’arriver ! »

Il lui avait promi qu’il lui raconterait tout mais c’était plus pour qu’elle ne s’inquiéte pas mais pas parce qu’il comptait vraiment le faire,cela dit il lui devait bien ça ,elle faisait beaucoup pour lui et elle avait eut confiance en lui, une des rares personnes d’ailleurs, même si ça lui faisait mal de se remémorer tout ça il devait faire un effort pour elle, après il aurait tout le temps d’oublier,d’enfouir tout ça au fond de son être pour faire comme si rien ne s’était passé . Mais il savait que ça n’effacerait pas les cicatrices nombreuses et qu’il suffirait d’un rien pour que la plaie s’ouvre et saigne, cela serait toujours une plaie à vif que la moindre écorchure ferait saigner .

« J’étais chez mon père et je l’ai frappé, pour lui faire payer tout ce qu’il nou s a fait subir ,j’allais le tuer quand ma sœur s’est interposé… » Il se passa les mains sur le visage en oubliant qu’il était recouvert de bleus,il se fit mal mais n’en montra rien « Je suis un monstre ,j’allais tuer mon propre père et j’ai laissé ma sœur et ma mère là-bas,je les ai abandonnées,qui est aussi lâche pour pouvoir laisser sa famille ? »

Je’ rejetait la faute sur lui,c’était tellement plus facile de se tenir pour responsable del’échec de leur famille ,c’était ce qu’il avait toujours fait,prétextant que sa naissance avait tout gâché et que s’il disparaissait alors le problèmre serait réglé mais au fond i lsavait que le problème c’était son père et son autorité qu’il aimait asseoir sur tout le monde,il avait besoin de toujours tout contrôler pour se sentir fort.Mais il avait brisés ses deux enfants au passage,aussi bien physiquement que psychologiquement,Je’ semblait être un grand gaillard solide et assez impulsif mais il était fragile et la moindre peine pouvait le faire sombrer surtout que maintenant il n’avait plus rien à perdre sauf Kim, si elle le laissait ça lui donnait une bonne raison pour en finir et passer sa vie à boire et à se faire un tas de filles toutes pires les unes que les autres pour enfin finir comme une loque,au coin d’une rue.

« Princesse… » il lui caressa doucement le visage « Je vais pas retourner là-bas,je dois essayer de me débrouiller seul,tu sais ce truc qu’on appelle fierté,c’est très développé chez moi ! »

Il essayait de faire de l’humour pour éviter de tomber dans le mélodrame,filon trop exploité à son goût jusqu’à maintenant et malheureusement il savait que ça ne s’arrêterait pas comme ça.Il sentit sa main dans la poche de son jean et il soupira pour ressortir l’argent.

« Je vais être vexé si tu ne prends pas cet argent ,s’il te plaît,prends le pour moi. »

Il savait qu’en lui demandant comme ç a elle céderait,elle cédait toujours,et puis il se trouvait déjà assez pitoyable comme ça alors savoir qu’on lui offrait la chârité le rendait malade,il trouvait ça honorable et gentil mais ne pouvait s’empêcher de se sentir rabaissé,quel fichu orgueil.Il voulut sourire à sa remarque mais seul un rictus se dessina,ils avaient toujours sa main dans la sienne,leurs doigts entrecroisés.

« Mais tu m’aides déjà ,plus que tu ne le crois,c’est grâce à toi si je ne l’ai pas laissé me tuer ! »

Il renifla bruyamment et essuya ses larmes,se sentant mal d’avoir évoqués ses parents comme ça,ça devait être douloureux pour elle,il n’en manquait décidemment pas une seule.

« Je suis désolé,je savais pas,je voulais pas te faire te plonger dans de vieux souvenirs.. »

Il fallait absolument qu’il se sorte de cette impasse,il voyait bien qu’elle avait envie de pleurer elle aussi et c’était à éviter à tout prix,il devait jouer de le jeu de celui qui allait bien,pour la protéger ,désormais c’était sa mission,faire tout pour qu’elle soit heureuse et il leferait,bon sans un sous en poche mais il essayerait de rendre sa vie un peu plus belle.Il l’attira enfin à lui pour l’étreindre un moment ,lui caressant délicatement le dos,il était exténué mais il avait besoin d’une bonne douche.

« Je sais que j’abuses mais est –ce que je pourrais aller prendre une douche s’il te plait ? »

Kym se mordit a lèvre, comment avait elle pu le laisser, elle ne pouvait plus le laisser la convaincre de le laisser se débrouiller seule Elle avait confiance en lui mais ne pouvait supporter l’idée qu’il ait essayer de tuer son père. Comment pouvait il avoir autant de rage, lui qui restait à l’écart qui jouait paisiblement de la guitare était en réalité un torturé, son âme était grisée par un homme qui au lieu de lui montrer a quel point il était important, le battait vulgairement. Elle devait envoyer un sms à sa sœur pour la rassurée, celle-ci devait être paniquée de savoir son frère partit à l’aventure. Elle ne pouvait le juger, que pouvait elle dire de triste sur sa famille, elle avait un oncle et une tante qui lui avait donné tout l’amour que l’on peut espérer recevoir. Certes elle n’avait plus ses parents mais elle ne pouvait pas se lamenter sur son sort.
Trop c’était trop, elle restait les yeux grand ouverts par son aveux de tuer son père, elle comprit mieux pourquoi il lui avait demander de ne pas s’inquiéter. Elle l’obligeât à la regarder en lâchant d’une voix qui voulant tranchante :

« Tu n’aurais jamais du certes…mais a ce que je vois c’est lui aussi la bête. Il faut que ça s’arrête porte plainte ou autre ! Tu n’est pas lâche tu m’entends, JAMAIS je ne te laisserais croire ça !! C’est toi qui lui a demandé de te faire ça ? C’est toi qui lui as demandé d’être un enfoiré NON, tu n’est pas lâche, tu étais prêt a commettre un crime pour eux. C’était idiot oui…Mais qui peut dire qu’il aurait risquer la prison pour sa famille ? Ta sœur pourra venir aussi et ta mère aussi si tu veux. »

Elle ne lui offrait pas de pitié, elle n’était pas comme ça. Elle lui offrait simplement son aide. Cette maison était grande et il y avait encore une chambre d’ami a un lit deux personnes. Sa mère et sa sœur pourraient y dormir pendant que lui resterait avec lui. Oui c’était sur, elle se faisait des films mais elle pouvait toujours espérait.
Elle paniquait et en charmant petit ami, il prit sur lui pour lancer une petite blague tout en lu caressant tendrement la joue. Elle se rapprocha de lui :

« Oui et bien je ne te laisserait pas faire, j’ai pas envie de te perdre alors tu resteras ici que tu veuille me supporter ou pas je t’attacherais s’il le faut. Tu peux me demander ce que tu veux tu sais que je le ferait mais ne me demande pas de te regarder partir parce que je ne pourrais pas le supporter. »

Elle aurait du se taire car il lui demanda à nouveau quelque chose, accepter cet argent. Elle détourna la tête un instant puis s’en allât d’un pas décider vers le sac de Je’ et y enfouit les billets qu’il lui avait donné. Cette fois ci elle ne lui laisserait pas le choix, elle ne pouvait accepter qu’il se sente dévaloriser avec elle et encore moins qu’il pense que c’était de la simple pitié.
« Et MOI je suis vexée que tu me le donnes. Je ne suis pas un hôtel et tu ne me dois rien. Tu penses que je fais payer un ami pour dormir ici ? NON Alors j’en accepterais encore moi venant de mon petit ami. Si je t’ai donné mon adresse ce n’est pas pour être une colocataire ou autre c’est parce que je veux être la pour toi, tu est le bienvenu ici et cette argent c’est…Enfin n’y compte pas tu est l’invité point final tu restes ici et sans payé. »

Sa main dans la sienne elle se calma aussitôt. Il était son plus tendre ami, son confident et son chéri. Elle n’aurait put espérait mieux. Alors elle l’aidait selon lui, elle avait pourtant l’impression de ne pas réussit à lui rendre son si beau sourire. :

« Grâce à moi ? Mais j’aimerais tellement pouvoir te donner ce que tu mérites, je te promet que je réussirait à te rendre la vie plus heureuse, je te l’promet ! »

Il pleurait mais sécha ces larmes quand elle lui avoua que ces personnes en bas n’étaient pas ses parents. Elle ne dit rien pour le moment attendant qu’il le sert tout contre elle pour pouvoir sentir son odeur si délicate. Elle lui donna un bisou sur la joue, ne voulant pas le blesser en l’embrassant sur les lèvres puis un sourire apparut sur son visage. Elle serra fort la main de Je tout en la caressant :

« Tu te trompes Je’, ce n’est pas pour ça que j’ai mal…J’ai peur de te perdre toi aussi, tu est beaucoup pour moi. C’est Tantine et Tonton tu verras ils sont adorables il doit bien t’aimer sinon il t’aurait déjà jeter dehors. T’as pas à être désolé j’ai eu une vie parfaite des fois ma mère me manque mais je n’ai jamais pu la connaître réellement alors c’est juste une absence. J’ai eu tout l’amour de ma tante. Je n’ai pas à être plainte d’accord ? Tati est tellement géniale qu’elle t’offrira aussi tout son cœur. »

Elle n’évoqua ni la mort de sa mère ni le départ de son père. Après tout c’était pour lui qu’elle était la dans ses bras, elle en rajouterais seulement quand il voudra en entendre un peu plus.
Tout allait mieux, il la serrait dans les bras, lui caressant son dos. Elle n’avait envie que d’une seule chose, qu’il dorme avec lui, qu’elle puisse respirer son odeur sur lui pour être apaiser.
Heureusement Kym avait sa propre salle de bain, une simple porte dans sa chambre donnait sur une petite salle de bain. Certes elle était décoré de quelques photos d’elle, de sa famille mais encore plus étonnant, d’une photo de Je’, elle l’avait prit sans se faire prendre alors qu’il jouait de la guitare sur le sofa de la salle commune.

« Je te l’ait dit tu est ici chez toi. Viens je te montre »

Cette fois ci elle ne lui prit pas la main, voulant qu’il réussisse à venir vers elle comme une victoire sur son état. Vous savez comme quand vous aller de l’autre bout d’une pièce en appelant votre enfant pour qu’il fasse ces premiers pas. Il était fort elle le savait mais après ce simple geste de combat, elle recommencerait à s’occuper de lui comme une parfaite infirmière. Elle lui sortit une serviette puis la déposa sur la chaise près de la baignoire. Elle embrassa tendrement Je’ puis lui chuchota un tendre :

« Je t’aime. Je peux venir t’aider à te débarrasser de tout cela ?» Demandât-elle en parlant du sang u’il avait encore sur la bouche et un peu partout.

Il est vrai que Je’ avait pété un cable e t s’était laissé emporter par sa haine profonde pour son père,désormais il en avait la certitude,ce n’était pas la meilleure décision qu’il fut amené à prendre mais avoir des regrets était un luxe qu’il ne pouvait pas se permettre .Il en avait pris plein la tête mais au moins il était désormais libre,sans domicile mais libre,c’était toujours ça de gagné.Kim sembla un peu effrayée par la manière dont il lui avoua ou bien tout simplement par lui et ses actes,il y avait de quoi,il n’était pas fait pour elle,bien trop instable et impulsif ,il se disait qu’il ne ferait que lui faire du mal,c’était pour ça qu’il ne voulait pas lui dire ce qu’il ressentait.Mais maintenant ilne pouvait pas revenir en arrière et il l’aimait trop pour supporter de la perdre elle aussi,c’était inconcevable et il préférait attendre qu’elle ne veuille plus de lui ,ce qui d’après lui ne tarderait pas.

« Je ne porterai pas plainte et ma sœur et ma mère ne voudront pas partir,c’est la vie qui est comme ça on n’y peut rien ,la seule chose dont j’ai envie c’est oublier et arrêter d’en parler si tu veux bien. »

C’était un ordre et pas une proposition,s’il continuait de remuer tout ça il allait vraiment devenir dingue,et puis s’il était là c’était justement pour s’aider à oublier et trouver du soutien et de l’amour pour s’en sortir,c’était le seul moyen pour lui de trouver un sens à sa vie .Il prit conscience de la dureté de ses propos et caressa doucement me bras de Kim pour lui montrer que ce n’était pas méchant et qu’il voulait juste passer à autre chose.

« Ok…d’accord te fâches pas »

Lui dit-il tout bas,il n’était pas en mesure et n’avait pas la force de se disputer avec elle et de lui tenir tête bien qu’au fond il ne voulait pas profiter trop longtemps de ce qu’elle lui offrait,il se sentait de trop même si ce n’était pas le cas,il était loin de s’imaginer qu’avoir un foyer serait sans doute une bonne façon pour lui d’aller de l’avant.

« Tu me donnes déjà plus que ce que je peux mériter,ma vie est comme j’en ai rêvé,il y a des hauts et des bas mais c’est ce qui me permet d’apprécier ce que j’ai !Tant de gens ont tout sauf l’amour et moi j’ai cette chose précieuse alors je vais pas me plaindre. »

Il ne souriait toujours pas mais il dédramatisait la situaiton,preuve qu’il commençaitpetit à petit à tout enfouir pour moins souffrir en apparence mais dès qu’il serait seul il exploserait et le savait,ce n’était qu’une question de minutes maintenant.Il comptait parler avec elle de ses parents lorsque les choses iront un peu mieux pour lui,pour le moment il ne serait pas de très bon conseil et serait incapable de trouver des mots réconfortants ,ni même capable de dire quelque chose de cohérent,il se contenta d’acquiescer avant de la lâcher et de la suivre dans la salle de bain.Il repéra immédiatement sa photo et se demanda comment elle avait bien pu l’avoir,il détestait les photos et même sa mère n’en possédait presque pas.

« D’où tu sors cette photo ?Tu m’as pris à mon insu ?...Si tu veux quand je serais un peu moins moche on ira en faire tout les deux ,j’aimerais bien en avoir de toi aussi. »

Ce qu’il venait de dire était comique et il en aurait presque souri mais il dut faire un effort sur lui pour décliner la proposition de Kim,il mit les mains dans les poches de son jean après l’avoir embrassé,haussant un peu les épaules et la regarda en disant : « Je t’aime aussi…t’en fais pas pour moi je vais m’en sortir ,j’en ai pas pour longtemps . »

Ellel ui jeta un dernier regard inquiet avant de sortir,Je’ ferma la porte à clés derrière elle et retira avec difficultés ses vêtements,son corps endolori semblait peser des tonnes,il essayait de mettre de côté la douleur physique mais c’était difficile,il réussit néanmoins à retirer tout ses vêtements et entra sous la douche,l’eau coulant sur son visage meurtri ,retirant le sang qui colorait désormais le fond de la douche.C’est ce moment qu’il trouva appropri é pour vraiment craquer et se laisser aller,il pleura toutes les larmes de son corps,la tête appuyée contre le mur,il ne pleurait jamais et détestait ça mais c’était plus fort que lui.Ca ne dura que quelques minutes mais fut efficace et le libéra un peu.Après cela il se lava en vitesse et sortit pour ne pas inquéter Kim,sauf que comme un imbécile il avait oublié de prendre des affaires,il enfila la serviette autour de la taille et sortit de la salle de bain pour aller fouiller dans son sac.Kim n’était plus dans la chambre ,il se dépêcha donc d’ouvrir son sac pourfouiller dedans,il ne voulait pas que son oncle le surprenne à moitié nu dans la chambre de sa nièce .Bien que son oncle aurait sans doute était plus choqué par les nombreuses cicatrices maculant le dos de Je’ que par la manière dont il était fagoté.

Flashback
8 heure du matin

Confortablement allongée sur le ventre, sur son lit, Kym bidouiller sur son ordinateur pour y lire ses E-Mails. Un seul e-mail vint attirer son attention, celui d’une agence qu’elle avait contacter pour savoir qui était exactement son père. Bien qu’elle savait la plupart des choses sur sa mère, jusqu’à la marque de son parfum, de son père elle ne savait rien à part qu’il n’avait sois disant plus rien à faire avec sa mère depuis qu’elle était tomber enceinte. Avait il prit la fuite en sachant que sa compagne était enceinte ou quelque chose d’autre avait frapper ce couple et il était partit en ignorant la naissance de sa propre fille ? Trop de questions l’avaient tourmenté et les non-dits de son oncle ne l’aidaient pas.

Personne n’était en état de lui donner de quelconques informations sur son père. Elle venait simplement de découvrir que sa mère avait remplit sur le papier officiel après sa naissance qu’elle était « seule » et qu’à la place ou devait être gribouillé le nom de son paternel, l’endroit était barré comme si personne n’était une cause de sa naissance. Kym passa sa main dans ses cheveux, elle n’avait jamais vraiment voulut savoir qui il était et n’avait pas ressentit le besoin mais la, à force de rester dans l’ignorance, elle voulait au moins savoir le fond de cette histoire, même si elle ne rentrer pas en contact avec lui, ce n’était pas important mais au moins qu’elle sache.

Sa tante venait de rentrer dans sa chambre alors que Kim ferma l’ordinateur portable rapidement :

« -Tu envois des mails amoureux au voisin ?
- Tantiiine arrête ! » Sa tante était du genre à tout savoir, deviné et elle s’amuser à taquiner les personnes autour d’elle comme si voir un sourire sur leur visage était le seul cadeau qu’elle attendait en retour. Sur un chemin dangereux la jeune demoiselle allait se lancer mais il le fallait. En s’asseyant en tailleur sur le lit :

« - Vous ne me parler jamais de papa je…
- Parce qu’il n’y a pas a en parler Kym.
- Moi je veux savoir !! »

Sa tante s’assit près d’elle après avoir déposer du linge sur ses étagères :

« - Il n’y a rien à dire dessus Kim, Ton père n’a jamais réussit à prendre ses responsabilités, j’avais prévenue ma sœur, ta maman mais elle était amoureuse. Il ne faut plus en parler.
-D’accord…
- On t’aime comme notre propre fille tu le sais ça ?
« Oui, oui je le sais c’est juste que…
-Que quoi ? » Pourtant sa tante n’était pas bête, elle savait que sa nièce/fille lui dirait q’elle aurait voulut mettre un fin mot sur cette histoire. Seulement sa tante la connaissait parfaitement et savait ce qu’il se passerait, elle savait que cette réponse endurcirait le caractère de la demoiselle :

« -Rien »
Sa tante partie de la chambre après avoir déposer un tendre baiser sur le front de sa nièce. Kym devait se faire à l’idée que cette vie était une chance qu’elle ne pouvait gâcher. Elle était dans une famille aimante et cela était plus important que tout. Elle rouvrit donc l’ordinateur portable qu’elle venait de déposer sur ses genoux en envoyant simplement un mail à l’agence : « Merci pour votre aide. Plus d’informations non nécessaire. Ceci est le dernier mail de ma part que vous recevrez.. Bonne continuation »Un sourire se dessina sur son visage, en réalité elle se sentait soulagée, mieux valait ne rien savoir, pour le moment elle n’aurait pas la force de tenir tête à son oncle et à remuer dans le passé.
Fin du flashback.

Kym eu un petit sourire quand elle entendit Je’ dire que c’était la vie et qu’il devait faire ainsi. Cependant elle se rendait bien compte que malgré cette force qu’il avait développer au fil du temps, il renonçait à portait plainte pour son père. Elle ne pouvait le comprendre, c’était sûrement la seule solution pour que tout s’apaise. Elle savait pourtant que désormais qu’il était là, elle ne le laisserait plus, jamais elle ne pourrait et si son père venait a frapper à la porte de sa maison, son oncle se ferait un plaisir de lui rappeler que les flics réappliquerait très vite s’il continuait à les gênait et qu’un militaire ayant commis un acte qui puisse les amener a un tribunal devrait se résoudre a ne plus jamais porté ses médaille, signe de fierté, il serait alors souillé autant qu’il souillé les corps sains de ses enfants et de sa femme. La jeune femme secoua la tête pour lui confirmer qu’elle arrêterait de le questionner sur cette histoire, il devait faire le vide et elle devait absolument l’aider à le faire.

Puis refusant son argent, elle se vexa et le lui fit remarquer. Il s’approcha d’elle tout en lui caressant les bras pour lui demander de ne pas s’énerver. Elle savait qu’il n’en pensait pas moins mais accepta de se taire pour éviter d’avoir une autre fin de soirée mouvementée. Elle porta la main de Je’ à sa bouche pour l’embrasser tendrement :

« Désolée mon cœur, bon tu restes la je vais m’occuper de toi. »

La encore elle aurait pu comme dans la douche de l’internat rigoler en disant que ce n’était pas ce qu’il croyait mais aujourd’hui, elle se douta qu’il n’allait pas trouver un autre sens coquin à sa phrase.
Kym était heureuse, vraiment, elle voyait l’amour comme Je’, il bénissait cet amour qu’il avait d’elle comme elle bénissait l’amour qu’elle avait de sa famille et de lui. Elle lui caressa doucement la joue en lui disant sincèrement :

« Plus que ce que tu mérites ? Mais tu est une personne en or Je’, tu n’en a pas conscience mais tu est unique. Je suis vraiment heureuse avec toi… »

Il n’avait jamais parlé de leur réel vie affective mais Kym était comme ça, à dire les choses peut importait si c’était approprié ou non.
Une fois dans la salle de bain, elle rougit lorsqu’il aperçut sa photo accroché juste a coté de son miroir, tout près de sa brosse a dent marmotte comme si le voir lui rappelait qu’elle devait sourire et quoi de plus séduisant pour faire craquer l’homme de sa vie qu’un parfait sourire. Elle eu un petit rire en se rapprochant de lui :

« Oh je…euuh…Enfin c’est possible que je l’ai prise quand tu ne regardais pas mais tu étais tellement beau que je n’ai pas pu m’en empêcher. C’est vrai tu veux bien ? OOh dis pas ça tu est magnifique tu est mon chéri, tu est le plus beau. »

On aurait dit une petite enfant prête a sautiller sur place en entendant son amoureux lui annoncer qu’ils allaient prendre des photos ensemble. Un petit rien était très important à ses yeux et lui désormais était tout. Elle le regarda droit dans les yeux lorsqu’il refusa poliment son invitation à le rejoindre, après tout elle pouvait comprendre, il devait sûrement se retrouver seule un instant et décompresser. Elle lui caressa rapidement le bras avant de redéposer un tendre baiser sur sa joue :

« Prend ton temps ! Et si t’as besoin je suis à côté.»

Elle ferma la porte de la douche et attendit un moment avant d’entendre l’eau couler. Elle se dirigea immédiatement vers ses sacs pour ranger ses affaires comme pour lui montrer qu’il tait ici chez lui mais y découvrit un drôle d’objet. Elle eu de gros yeux de merle en frit puis se retena de rire. Elle dissimula les menottes sous son oreiller qu’elle compter bien partager avec lui cette nuit puis sortit de la chambre pour appeler May, la sœur de Jeremiah. Une fois dans le salon, elle expliqua vaguement à sa famille que ce garçon, elle l’appréciait vraiment vraiment beaucoup et qu’il avait besoin d’être logée et qu’elle l’avait invité. Il n’avait pas besoin qu’on le questionne sur son état. Sa tante sourit simplement lorsqu’elle découvrit que l’écharpe que sa nièce faisait était pour lui et son oncle après u long moment de silence bougonnant qu’il n’aimait pas partager sa nièce mais que le jeune homme était le bienvenu autant qu’il le voudrait car il semblait être très aimé de sa nièce. Kym partit ensuite téléphoner à May : « C’est Kim..oui oui ne t’en fais pas, il est la… Oui je m’en occupe…oui il reste ici il n’y a pas de problème et toi ça va ?…D’accord, Je dois te laisser il prend une douche je ne veux pas le laisser seul…On en reparlera ok ?...oui, de rien May bisous ». Kym monta ensuite les escaliers pour retrouvé en serviette Je’ en simple serviette. Alors que trônait sur son lit des peluches, elle avait bien envie de les jeter par la fenêtre pour y laisser découvrir son amour dévetu. Elle ferma a clé la porte de sa chambre en bavant quasiment sur Jeremiah :

« Désolé je devait appeler quelqu’un, alors cette douche t’a fait du bien ? En tout cas mon homme est…très attirant ainsi. J’ai trouvé quelque chose dans tes sacs, je ne voulait pas fouiller c’était pour ranger un peu tes affaires pour te simplifier la tache et j’ai trouvé quelque chose de très intéressant. »

Elle se mordilla la lèvre tout en le scrutant de haut en bas. Maintenant collée à lui, elle passa ses bras autour de ses hanches attendant qu’il devine de quoi elle voulait parler.

C’était ça qu’il adorait chez elle,son enthousiasme à toute épreuve et la façon dont elle souriait pour un rien,à chaque fois ça lui donnait un peu plus de baume au cœur et ce côté enfantin le faisait craquer ile devait bien le dire,bien qu’elle savait être grande quand il le fallait XD. Qu’elle lui dise ainsi qu’elle était heureuse avec lui fut une des plus belles choses qu’on lui ait jamais dit,il avait envie de faire quelque chose,de l’embrasser,de sourire,mais son corps semblait incapable delui obéir et il resta une fois de plus de marbre bien qu’il voulait lui montrer que ça le touchait.Il réussit cependant à lui donner une petite caresse sur la joue,le tout accompagné d’un regard plein d’amour.

« Ouais je veux bien,je veux garder pleins de souvenirs de nous.Arrêtes de me dire tout ça je suis pas Brad Pitt non plus et puis si je suis beau c’est parce que t’es pas objective,tu es amoureuse ça fausse ton jugement. «

Il se pencha pour déposer un doux baiser sur ses lèvres,c’était le premier qu’il lui donnait depuis son arrivée,il avait un peu de mal avec les gestes tendres,c’était sûrement le temps qu’il remette ses idées en place,il ne tiendrait pas longtemps sans la toucher de toutes façons.Son moment de solitude dansla salle de bain lui avait fait du bien,mais il lui faudrait un peu plus de temps pour reprendre une vie un peu plus normale,pour le moment il devait faire avec.Quand il sortit pour aller chercher ses affaires,il remarqua aussitôt que Kim avait ouvert son sac,ça ne lui posait pas de problèmes qu’on regarde dans ses affaires,il n’avait rien à cacher,mais ce qui l’ennuyait c’était que certaines choses pouvaient sembler un peu étranges mais il priait pour pas qu’elle ait trouvées ces choses.Il était toujours penché au dessus de son sac lorsqu’il entendit la clé dans la serrure,il se releva aussitôt et fit face à la jeune femme,réajustant sa serviette pour ne pas se retrouver nu comme un ver.Bah quoi ?Il était pusique quand même,enfin un peu…Il ne put s’empêcher de sourire à sa remarque,elle le trouvait attirant ?Décidemment son égo doublait de volume en peu de temps.Ce qu’elle ajouta lui plut moins par contre,elle avait donc trouvées les menottes,quelle excuse allait –il lui donner,c’était assez bizarre quand même comme situation.

« Oui ça m’a fait du bien merci… »

Elle venait tout juste de se blottir contre lui,il n’était pas certain de pouvoir lui donner ce qu’elle voulait,il adorait le sexe,quel homme n’aime pas ça ?Mais il n’avait pas vraiment la tête à ca,il savait qu’il ne serait pas en phase avec ce qu’ils feraient,trop occupé à penser à ses problèmes et pire,il pouvait peut-être lui faire mal et il n’avait pas envie de la décevoir,il lui caressa le dos doucement alors qu’il sentait ses mains sur son postérieur et sa serviette glisser.

« Je sais pas quoi te dire pour les menottes,je veux dire ….enfin c’est pas à moi….enfin si mais..je m’en suis jamais servi… »

Bon c’était toujours une excuse valable,pas forcément vrai mais valable.Il s’était servi de menottes une seule fois mais pas pendant l’acte,c’était pour attacher sa sœur qui l’ennuyait,il l’avait laissée là toute l’après midi,elle avait bien failli le tuer après ça mais il s’était beaucoup marré.Sa serviette venait de tomber,il lâcha Kim pour la ramasser et attrapa un boxer qu’il enfila ,il cachait l’essentiel mais on pouvait admirer le reste.Il se passa la main sur le torse,comme il faisait souvent ,cherchant une manière de faire comprendre à Kim qu’il avait pas envie de batifoler ce soir,mais sans lui faire de la peine.

« Poussin…je suis un peu fatigué et même si je te trouves très sexy dans ton pyjama marmotte ,j’ai pas très envie que ton oncle nous surprenne en train de…enfin tu vois quoi. »

Oui il avait bien senti que son oncle,malgré sa manière gentille de l’acueillir,voyait en Je’ un rival et Je’ ne voulait pas se le mettre à dos,il n’avait pas envie d’offenser cet homme qui lui tendait la main.Quand au pyjama marmotte,il avait cru nécessaire de faire un peu d’humour pour ne pas qu’elle le prenne mal,il la trouvait toujours sexy,en pyjama,en nuisette ou nue,peu lui importait mais le fait était que ce soir ses pensées étaient ailleurs.

Le simple contact de Je’ sur sa peau produisait un effet plus que bienfaisant. Elle sourit tendrement en le voyant lui caresser sa joue. Il avait beau être le bohème solitaire et parfois brute que les autres élèves jugeait un peu trop, il en restait tout de même SON Je’, celui qui dans toutes les occasions savait lui montrait de l’attention ainsi que de la tendresse. Il avait beau la toute première nuit qu’ils avaient passés ensemble était bourré, il en avait était le plus doux et le seul à faire n’aître en elle du désir. Il avait beau ne pas être Brad Pitt il en était pas moins le plus beau. Son sourire était fier et ses yeux ne lui rejetaient que l’amour qu’il lui offrait :

« Moi aussi mon cœur et on se les regardera quand on aura 60 ans toi tu seras un petit vieux avec ta guitare et moi une mamie qui tricottera..Beurk j’t donne moins envie de suite ! »

Kym rigola un petit peu, elle avait beau savoir que la perspective du futur faisait en général fuir les garçons, elle devait aller jusqu’au bout de ses pensées car c’était la seule chose qu’elle ne pourrait jamais regretter, l’amour qu’elle lui vouait.

« Personne ne se retourné vers Brad Pitt, dans la rue, quand il n’était pas connu, toi si. Brad Pitt beuurk je ne le trouve pas du tout attirant encore tu me dirais Jude Law…mais tu es le plus beau. Et puis déjà quand on ne se parlais pas je te trouvais vraiment pas mal je ne te parlais pas mais…tu as toujours était irrésistible encore plus aujourd’hui. »

Elle accepta son tendre baiser avec plaisir, elle pouvait goûter à ses lèvres alors que c’était lui qui faisait le premier pas et elle savait ce que cela devait lui coûter. Elle se dépêcha donc de sortir de la salle de bain pour lui laisser une intimité respectable. S’étant absenté quelques minutes en bas, elle remonta dans la chambre en verrouillant la porte. Elle avait déjà une idée en tête, un projet délicieux : faire tous les premiers pas pour que, la toucher, ne devienne pas une douleur supplémentaire pour son corps.
Elle le trouvai attirant et le lui avoua sans aucun souci. Ce qu’elle avait devant les yeux n’était qu’un petit encas u repas qu’elle désirer manger cette nuit. Elle se blottit dans ses bras, réalisant que si cette douche lui avait autant fait de bien alors elle allait pouvoir continuer a lui prodiguer tous les soins nécessaires à son bien-être.
Elle déposa ses mains sur ses hanches pour pouvoir profiter des formes de son homme sans complexe. Elle ne le quitta pas une seule seconde des yeux lorsqu’il commença sa défense pour la pièce a conviction : les menottes. Elle possédait un regard malicieux en le taquinant :

« Ouiii bien sûr ce n’est pas à toi…ah si maintenant c’est à toi mais jamais utilisé…BON et bien c’est bien ça parce que… »

Elle glissa sa main sur ses fesses ce qui eu pour effet de la lui faire tomber :

« J’ai toujours voulut essayer ça. Ca serrât donc ta première fois menotté avec moi. »

Elle le regarda récupérer la serviette. Quoi ? Bon ok, elle regarder surtout ses magnifiques fesses mais elle n’étaient pas obligée de le lui dire. Elle se pencha légèrement, l’envie de le croquer l’envahissait, plus qu’une solution, passer toute sa nuit avec lui d’une manière ou d’une autre. Il passa sa main sur son torse une fois vêtue d’un boxer très sexy et moulant (xD) et repoussa gentiment ses avances. Elle rigola légèrement quand il parla de son pyjama, elle était ne éternelle amoureuse des marmottes, c’était comme ça que l’appelait son oncle, son cousin et sa cousine, Je’ avait pu le remarquer une fois endormie, il en fallait pas mal pour la réveiller.

« Je savais que mon pyjama ferait son effet, je le met en général quand je veux draguer. »

Elle se rerapprocha de lui, lui caressant à son tour son torse d’une main et touchant ses fesses de l’autre. Elle s’amusa à le ramenait petit a petit vers son lit, lui offrant un déhancher irrésistible, le faisant donc également donner des mouvements de bassin vu qu’ils étaient ,grâce à elle, littéralement collés l’un à l’autre. D’une voix très sensuelle, elle laissa couler de sa gorge :

« J’adore quand tu m’appelles poussin tu le sais ça ? Fatigué, mais je vais t’aider moi et si tu veux j’enlèverais moi-même ce pyjama si tu est gentil. »

Une fois que Je est ,de ses jambes, touché le coin du lit, elle lui lançât un regard coquin tout en le faisant d’abord s’asseoir sur le lit pour s’asseoir sur lui, une jambe de chaque coté de son corps musclé. Elle s’amusa à le titiller juste à ce qu’il craque. Elle s’approcha de son visage, frôlant ses lèvres, lui caressant les cuisses :

« Qu’il nous surprenne en train de quoi ? »

Elle posa une main sur son torse pour le faire s’allonger. Elle lui prit ses mains pour les déposer au dessus de son corps, ne lui laissant pas le choix de la repousser physiquement. Elle tenait ses poignées avec l’une de ses petites mains tandis que l’autre main vint lui caresser son boxer (mdrrr) :

« Qu’il nous surprenne en train de ? » répéta elle pour qu’il imagine dans sa tête quelque chose qu’il pourrait faire « Faire l’amour c’est ça ? »

Elle le regarda en souriant, elle le désirait et elle l’aurait. Elle
l’embrassa plus passionnément malgré la blessure à ses lèvres, chuchotant :

« Personne ne nous dérangera on est seul ici laisse toi faire mon homme. »

Elle était entreprenante et cela ne la gênait pas du tout, elle s’en amusait même. Elle attendait le bon moment pour sortir de sous ses coussins les menottes, peut être demain matin après une nuit endiablé, ce petit objet réveillera encore leur désir flamboyants.

Il voulait répliquer quelque chose à la projection dans le futur de la jeune femmem ais apparemment elle entendait bien passer à autre chose et s’évertuait à faire tourner la tête du jeune homme.Il comprit bien que son histoire inventée à propos des menottes ne l’avait pas convaincue et apparemment elle comptait les utiliser avec lui.Bon il n’était pas spéciallement contre mais ça lui rappellait la folle qui voulait le revoir et pour le moment ça l’excitait pas énormément,il le ferait pour faire plaisir à sa dulcinée si elle voulait.Mias une chose était sûre,il voulait rien faire ce soir,arassé il ne savait pas comment il tenait encore debout sauf que la demoiselle en avait décidé autrement et quand elle avait une idée en tête elle faisait tout pour avoir ce qu’elle voulait,pour l’instant il tenait bon,du moins essayait.

« Tu pourra me menotter demain si tu veux,me faire faire ce que tu auras envie mais là j’ai pas envie…enfin si j’ai toujours envie de toi mais là j’ai plus la force. »

Il avançait sur un fil sacrément fin,il devait lui faire comprendre que ce soir ils dormiraient sans pour autant lui faire penser qu’elle y était pour quelque chose.Il la trouvait toujours désirable,là n’était pas le problème,mais même les hommes ont leurs moments où ils ont besoin de ne rien faire,certes c’était rare mais ça arrivait et Kim ne le comprenait pas de cette façon.Elle s’était collée à lui,commençant à gesticuler tout contre lui,il reculait pour essayer d’éviter la fatalité mais rien à faire,elle le faisait de plus belle,son but était bien sûr de le faire craquer.

« Une proposition plus qu’alléchante mais ton pyjama est mieux sur toi pour le moment…et je… »

Il était maintenant contre le lit,il était donc dans une impasse,elle était déjà sur lui,continuant son manège qui commençait à fonctionner,Je’ avait de moins en moins la volonté de tout stopper,dans son esprit germait l’idée que ça le détendrait sûrement ,que c’était bon pour lui,en bref tout un tas d’excuses pour justifier ce qu’il finirait par faire.Une véritable tortionnaire,elle lui maintenait les poignets d’une main et l’autre se balladait sur son corps et attérir à l’endroit de tout les plaisirs,il frissonna,c’était un jeu d’enfant de se retirer de sa prise mais dans le fond ça l’amusait.Jamais il n’aurait pensé qu’elle pouvait être si entreprenante,il la voyait trop comme une petite fille sage,cette partie d’elle qui découvrait lui donnait des idées malsaines mais pas désagréables.Physiquement la réaction se fit sentir,les mains et l’attitude de Kim avaient beaucoup joués mais c’était sans compter l’entêtement du jeune homme.

« Oui mais on sait jamais,en plus j’ai pas de préservatifs… »

Oui bon ça craint comme excuse mais c’en est une tout de même,il aurait pu faire mieux mais c’était la seule chose qu’il avait trouvé.Il se libéra des mains de sa chérie et l’attrapa par les hanches pour la poser à côté de lui avant de s’asseoir et de se passer les mains sur le visage,essayant tant bien que mal de se calmer,une voix dans sa tête lui hurlait de profier du moment présent mais sa conscience faisait allusion à une culpabilité qui le rendait malade et qui eut don d’un peu le calmer.Il n’osait pas regarder Kim,elle allait lui en vouloir à mort mais tant pis.Il s’allongea dans les couvertures,et déposa un baiser sur les lèvres de Kim avant de s’allonger et de fermer les yeux espérant qu’elle n’essayerait pas de le rendre dingue une fois encore mais c’était sans compter sur son désir et sa tenacité.

Comme chaque adolescent, l’ont découvre ses charmes, son attirance une fois que la sexualité ait prit une place dans votre vie. Kym savait donc d’autant plus faire ce qu’il fallait pour faire craquer son chéri. Bien qu’ils n’aient passés que deux nuits ensemble, cette nuit serait la preuve que « jamais deux sans trois ». Il avait beau s’évertuer à lui résistait, elle en prenait encore plus d’intérêt. Elle le regardait d’une moue irrésistible comme si elle lui demandait par exemple cette fameuse nuisette qu’elle aurait vu dans une vitrine. Il ne pourrait donc pas résister…enfin en tout cas pour le moment il essayer au mieux de tenir. Ses mains autour de son corps ne cessaient de le caresser alors qu’il essayait de prétexter une fatigue gênante :

« Je compte bien te menotter aussi demain mon ange^^. T’inquiète pas pour ça, je vais beaucoup, beaucoup, beaucoup t’aider » lançât elle avec ce sourire coquin qui ne présager rien de bon s’il avait décider de résister à ses pulsions. Elle l’emmenait vers l lit tout en faisant bien exprès de lui faire sentir son corps tout contre le sien, réveillant ses envies. Il la rejeta mais Kym à ce moment précis le fit s’asseoir tout en lui susurrant un doux :

« Cependant je ne vais pas t’obéir parce que j’ai vraiment très chaud la dedans. »

Elle eu un petit rire en voyant ou cela aller les mener. Depuis leur premier soirs à deux, il suffisait que je enlève quelques vêtements pour qu’elle en soit tout émoustillait, elle n’avait jamais vu plus attirant que lui et Dieu sait qu’elle était populaire et que les beaux mâles dévêtues dénudés défiler devant ses yeux. Mais LUI avait ce petit je ne sais quoi qui faisait que chaque parcelle de son corps était à bénir tellement elle était parfaite et tentante. Elle aimait beaucoup ce jeu, lui en général très entreprenant, la faisant des fois perdre ses moyens, se voyait face a la plus grande tentation et lutter de toute ces forces. Enfin…il n’empêcha pas Kim de continuer ses caresses qui au moins, à elle, lui donnait envie d’aller plus loin. Elle ne s’arrêta pas de l’embrasser puis quand il lança de fausses excuses, elle le regarda droit dans les yeux tout en continuant à le caresser la ou le désir était le plus propice, tout en le fixant droit dans les yeux :

« Dans la douche personne ne nous a surprit et puis là, la porte et verrouiller. »

Elle ne répondit pas pour la fin de sa réponse car elle avait mieux à faire. La meilleure chose était de lui montrer quelque chose au lieu de lui parler. Elle sentit ses mains touchaient ses hanches mas malheureusement ce ne fut que pour la soulever de son corps et la repousser. La bonne chose était qu’il passa sa main sur son visage, preuve flagrante qu’il allait craquer d’un instant à l’autre, elle devait se montrer seulement persévérante et son travaille récolterais ses fruits. Son chéri s’allongea sous ses couvertures avant de lui donner un baiser u’elle ne prolongea pas. Le petit filou faisant semblant de dormir ou essayait de lui faire croire qu’il n’attendait que cela, elle se leva doucement du lit tout en prenant bon soin de passer au dessus de lui pour éveiller son attention puis prit quelque chose dans sa table de chevet. Elle partie éteindre la lumière de sa chambre laissant la lumière de dehors les éclairer un minimum. Replongeant dans le lit, elle passa sous les couettes comme si la sagesse l’abritait désormais. Elle ôta son pyjama prétextant qu’il faisait trop chaud et se glissa dans les bras de Je. Plus précisément, elle se colla à lui, passant l’une de ses mains sur son torse et l’autre toujours cet endroit si précis. Elle savait que tout cela faisait son effet. Elle lui montra ensuite ce qu’elle venait de récupérer, un préservatif :

« Moi j’en ait donc… »

Elle repassa l’une de ses jambes par-dessus son corps pour pouvoir s’allonger sensuellement au dessus de lui. Il avait beau résisté, elle sentait que sa forteresse allait s’effondrer dans quelques secondes. Elle se mit à l’embrasser passionnément tout en glissant l’une de ces main cette fois ci directement dans son sous vêtement. Aux grandes guerres ces grands moyens. Glissant ensuite ses baisers dans son cou, elle vint lui chuchoter à l’oreille sur une voix très douce :

« Tu le mes ou je m’en occupe ? » Elle eu ce petit sourire mignon sur son visage d’ange. Sans attendre une quelconque réponse, elle commença à s’aventurer sous ces couettes pour lui soutirer son boxer qu’elle jeta ensuite en dehors du lit. Elle n’attendit aucune réponse pensant qu’il essayait encore de lutter mais qu’aucun mot ne sortait de sa bouche tellement il essayer d’oublier ce qui était en train de ce passé dans ce lit présentement. S’occupant elle-même de l’objet de protection, elle refit sur, en faisant apparaître sa petite frimousse. Elle lui caressa le torse tandis que l’autre main s’occuper de ses cheveux, l’endroit qu’elle dorait touché chez lui (Style !lol). Ses baisers se firent d’autant plus passionné et remplis de désirs :

« Cette nuit est pour nous. Je vais te manger tout cru ma marmotte»

Oui fan des marmottes un jour, fan pour toujours.

Il était venu ,il avait vu puis vaincu ! Oui il pensait avoir gagné ,bon ça n’avait pas été facile mais finalement il lui avait fait comprendre que ce soir ce n’était pas vraiment le bon moment pour faire ce genre d’exercice et elle merveilleuse comme elle était avait compris .Il fermait les yeux ,essayant de se retirer de l’esprit les images de leur deux étreintes passées pour éviter la tentation. Quand il la sentit contre lui ,qu’il sentit sa peau contre la sienne,il comprit qu’il ne pourrait pas tenir longtemps,il n’avait pas gagné la guerre mais juste une bataille,elle lui avait laissé un petit moment de répit avant de réattaquer.Elle venait tout juste de lui montrer ce qu’il distinguait à peine dans la pénombre mais il comprit de quoi il s’agissait.Il était terriblement gêné parce que son oncle et sa tante devaient dormir dans une chambre voisine et ils n’étaient pas très discrets dans ce genre de situation,elle avait beau chuchoter pour l’instant il n’était pas sûr que leurs activités restent intimes. Voilà qu’elle s’installait sur lui,ses mains reprenaient leur jeu dangereux,il subissait un vrai supplice et le reste de ses force se concentraient sur le fait de ne pas craquer mais c’était inutile et Kim le savait,elle avait gagné et c’était une question de minutes avant qu’il ne se laisse envahir par son propre désir.

*La vache mon vieux ,elle te fait la totale,la laisse pas en plan ! *

Elle lui proposa gentilment se de charger du moyen de contraception,il n’était même pas en état de répondre quelque chose,il sentit juste qu’on lui retirait son unique vêtement et il sentit également les mains de Kim sur lui avant qu’elle remonte et l’embrasse de nouveau,cette fois il répondit à son baiser avec une fougue étonnante pour quelqu’un qui ne comptait rien faire.Il lui attrapa les mains avec force et la coucha sur le dos avant de s’allonger sur elle et de poser une main sur sa cuisse et de lui caresser doucement.

« On dirait bien que c’est moi qui vais te manger mon poussin ! »

Pourtant elle ne sembla pas d’accord avec ça puisqu’elle répliqua d’un air dégagé
« Bon je crois qu’il est tant de dormir à présent ! »

Il faillit s’étouffer mais lorsqu’il l’entendit éclater de rire il fut rassuré mais ce n’est que lorsqu’elle lui griffa affectueusement le dos qu’il reprit là où il en était.Cette fois il était impossible à stopper,malgré toute la bonne foi dont il avait fait preuve il était incapable de résister ce qui ne voulait pas dire qu’il ne pouvait pas résister à d’autres !Il l’avait fait à de nombreuses reprises ,refuser les avances d’une fille qui lui proposait des choses avec démonstration à l’appui ,c’était juste que Kim était celle avec qui il voulait toujours être en contact physique,avec qui il ne voulait faire qu’un,il était convaincu qu’elle était son âme sœur et c’était le moyen pour eux de se montrer leur osmose.Il se pencha sur elle et retrouva ses lèvres qu’il mordilla doucement tout en glissant sa main là où il pourrait faire perdre la tête à sa bien aimée.Après maintes et maintes caresses ils passèrent à l’acte,Je’ essayait d’éviter de faire trop de bruit même si la peur de se faire surprendre donnait un peu de piquant à leur étreinte.Elle avait eut une bonne idée,il avait oublié ses problèmes et prenait passait un moment plus qu’agréable et cette fois il pourrait passer la nuit près d’elle,la garder dans ses bras et la cajoler tout le reste de la nuit.Après que tout désir soit retombé,il se coucha près d’elle,retira le préservatif et la prit dans ses bras pour la sentir près de lui.Il chercha de nouveau ses lèvres et y déposa un autre baiser enflammé puis lui prit la main et entrecroisa leurs doigts.

« T’es vraiment une diablesse poussin,je t’avais dit non ! »

Ce n’était pas un reproche, juste une constatation faite avec humour ,il était encore un peu essoufflé mais commençait à s’endormir.

Kym s’amusait de la situation car Je’ pour une fois ne savait plus quoi faire, rester sur ses positions et lutter ou céder aux désirs qui l’habitait. Kym eu raison d’insister vu qu’une fois recommençant ses baisers passionnés, il s’empara de ses mains avec force ce qui eu pour effet de la regarder malicieusement puis elle se laissa coucher sur le dos alors qu’il se mettait sur elle. Enfin il craquait et cette perspective lui donnait envie de le taquiner. Alors qu’il retourna sa phrase contre elle lui annonçant qu’il n’allait plus rester impassible, elle lança sérieusement qu’il était temps d’aller se coucher. Rien qu’à voir sa tête, elle ne put s’empêcher d’exploser de rire. Elle aurait était vraiment cruel de faire cela mais rassurez vous, elle n’était pas folle au point de laisser son chéri s’endormir paisiblement alors qu’elle avait envie de lui.

Pour reprendre de plus belle, elle lui griffa délicatement le dos, pas assez pour lui faire mal mais assez pour lui montrer qu’elle avait envie de le manger. Je’ était toujours le même mais le fait qu’elle l’ai autant provoquer, qu’il c’est autant retenu donna un résultat très plaisant. Elle ne le laissa pas pour autant tout dirigé, étant très impliquée cette fois-ci. Il lui mordillait la lèvres alors qu’elle le caresser d’une manière si onctueuse qu’il allait complètement fondre une fois de plus. Toutes ces caresses était un élixir de bonheur intense et il ne regrettera pas d’avoir céder, elle s’en faisait le serment. Leur ébat était bien plus sauvage qu’à l’ordinaire et les deux essayaient de dissimuler des bruits d’exaltation pour ne pas éveiller la curiosité dans la maison. Kym savait parfaitement que son oncle et sa tante devait être devant la télé a fond en bas dans le salon alors elle n’y pensa pas une seule seconde comme il aurait put s’en douter en la voyant commencer à le titiller. Mission réussit, Kym venait de passer la nuit la plus folle avec lui et ne compter pas se calmer sur ses efforts. Elle avait de la chance car si elle évoluer c’était seulement avec lui. Elle eu du mal à récupérer son souffle mais un sourire immense se dégoisait sur son visage, elle avait envie de rire sans savoir pourquoi, le pyjama marmotte faisait plus d’effet qu’elle le pensait. Elle le laissa se coucher tout près d’elle puis se laissa engouffrer dans ses bras lorsqu’il l’y invita. Au moins ainsi elle pouvait encore sentir sa chaleur, sa respiration haletante et sa main dans la sienne l’apaiser. Elle déposa sa tête contre son torse nu et profita de leurs corps nus pour se coller à lui. Un petit rire s’échappa de sa gorge alors qu’il vint la réembrasser et lui faire une petite remarque. Elle leva légèrement la tête pour le regarder droit dans les yeux puis garda ce sourire malicieux jusqu’au bout :

« C’était plus fort que moi tu était irrésistible en petite serviette. En fin de compte tu n’était pas du tout fatiguée il suffisait juste que ta petite diablesse et réveille un petit peu. »

Elle le regarda commencer à s’endormir alors elle se décida à lui offrir quelques heures de repos, de répit avant de recommencer à ne pas pouvoir s’empêcher de le retoucher à nouveau.

Sentant son cœur battre plus paisiblement, Kym, la tempe posé contre le cœur de Je’ commençait à s’endormir, se familiarisant avec les battements de son cœur comme le cliquetis d’une horloge familière. Elle s’endormit paisiblement puis se réveiller vers les 7H30, toujours dans les bras de son chéri dénudé. Elle décida de le réveiller à sa façon, glissant l’une de ses mains dans son cou pendant que l’autre fouillée en dessous de son oreiller ce q’elle y avait cachée la vieille. De chaleureux baisers vint lui firent ouvrir les yeux, lui offrant une vue imprenable sur sa chérie en pleine forme.

« Boooonjour mon homme ! Le soleil c’est levé et ton poussin à une folle envie de… »

Elle lui montra les menottes tout en rigolant doucement. Incorrigible celle la.

Il s’était assoupi comme une masse,la journée avait été riche en émotions et pas que de bonnes ,il avait besoinde repos et il était ce qu’on appelle un gros dormeur,pouvant facilement enchainer 15 heures de sommeil en une fois,autant dire qu’il n’était pas particulièrement enthousiaste lorsque Kim le réveilla à même pas 8 heures,il n’ouvrit pas les yeux et cacha sa tête sous son oreiller.

« Mon cœur ce sont les poules qui se réveillent en même temps que le soleil,il est trop tôt,s’il te plait laisses moi dormir enore un peu. »

Si il y avait bien une chose sur laquelle il était intraitable c’était le sommeil,il avait besoin de dormir et si on l’en empêchait il pouvait facilement vous tuer.XD Bon j’exagère un peu mais même si c’était un réveil très agréable il n’avait pas terminée sa nuit,ils s’étaient endormis tard et il était tôt,on était dimanche et le dimanche il dormait.Pourtant sa petite amie continuait à se comporter en vrai démon,elle s’allongea sur lui et retira l’oreiller,il bougonna et ouvrit un œil puis l’autre.Il ne pouvait pas lui hurler dessus,on ne peut pas hurler sur quelqu’un qui vous réveille avec un sourire radieux et des propositions intéressantes bien que Je’ ne soit pas adepte de la pratique matinale de ce genre de sport.

« Bonjour …C’était pas écrit dans le contrat que j’ai signé pour être ton petit ami que tu te réveillais si tôt sinon j’aurais abandonnée l’idée de te supporter. »

Un sourire vint accompagner sa petite réplique,maintenant qu’il était réveillé il comptait bien la taquiner et puis ces menottes qu’elle agitait sous son nez l’amusait beaucoup seulement si son oncle et sa tante tombaient dessus par hasard ils le prendraient sûrement pour un taré montrant des choses obsènes à leur nièce.Il les attrapa et les blança à l’autre bout de la chambre et comme elle s’était assise sur lui,il s’assit à son tour et l’embrassa tendrement.

« J’ai trop faim pour pouvoir tenir assez longtemps,tu m’as fatigué cette nuit et je crois que reprendre des forces est le meiux à faire. »

Eh bien deux fois qu’il refusait ses avances,devenait-il un de ces coincés qui juraient que le sexe hors mariage était le fait du malin ?Non,c’était juste qu’il avait faim et qu’il n’avait pas assez dormi.Mais avant de descendre il voulait aborder avec elle un sujet qui créerait très probablement une dispute mais ça lui était égal,il fallait mettre ça au point.Il la regarda dans les yeux avec tendresse et l’embrassa une fois encore avant de lâcher sa petite phrase ,petite peut-être mais qui fit son effet.

« Je ne reviendrai pas le week-end prochain. »

Kym avait eu pour habitude de se réveiller assez tard à l’école, une vrai marmotte elle adorait dormir, sauf chez elle, elle se réveillais tôt, aller courir, sortait bref elle faisait trop de chose pour se permettre ce plaisir. Elle voyait son chéri se réveiller difficilement la suppliant de ne pas le déranger. Il était tellement mignon quand il se réveiller, on aurait dit un bébé qui n’attendait qu’une chose qu’on le prenne dans ses bras ou dans cette situation, qu’on le laisse continuer sa nuit. Il n’était pas marrant, elle s’allongea sur lui puis lui enleva l’oreille qu’il avait déposer sur son doux visage.
Il la provoqua mais avec un sourire et elle ne pût s’empêcher d’ouvrir grand la bouche avant de protester comme une enfant :
« Eyyy c’est mééééchant ! Beuuh ce n’était pas marqué dans le contrat pour être ta petite amie que tu ne voulais rien faire au lit le matin. »

Elle savait qu’elle titillerais sa fierté de mâle mais il l’avait bien chercher, les deux gosses se réveillaient dans un brouhaha déjà étonnant. Elle ajouta tout de même :

« Mais tu l’aimes ton poussin hein ma marmotte ? »

Elle lui caressa la joue comme une mamie pince les joues de son fils étant devenu papa le jour même.
Agitant les menottes devant ses yeux pour lui ouvrir l’appétit, il en décida autrement en les jetant de l’autre bout de la chambre. Elle poussa un petit cri puis le regarda avec des yeux tristounets en lançant un simple : Maiiiiis. Il s’assit à son tour, ce qui fit qu’elle se retrouva dans la même position sur lui. Recevant son bisou, elle ne le prolongea pas tout simplement car elle ne voulait pas faire monter le désir si le jeune homme n’était cette fois ci vraiment mais alors vraiment pas près à faire quoi que ce soit. Elle prit avec un sourire le fait qu’il lui avoue qu’elle l’avait fatiguée cette nuit, c’était un compliment selon elle, lui faisant un clin d’œil :

« Je savais que tu adorerais t’as vu j’deviens une pro…Bon j’suis moins lamentable je veux dire. D’accoooord on va manger un petit truc avant^^. »

Elle récupéra son pyjama qu’elle enfila alors qu’il se rhabillait un minimum puis se remit sans pouvoir résister dans la même position, sur lui. Alors qu’elle lui offrait un doux sourire, lui, lui imposa une phrase qui vint la percuter de plein fouet. PAF le choc était le même qu’une voiture fonçant a 200 kilomètre heure dans un mur de béton, comme un « T’es vraiment nul » après un rapport, l’enfer après avoir connu le paradis. Son sourire se figea, l’on voyait bien qu’elle serrait les dents. Elle détourna son regard puis répondit en serrant toujours les dents sèchement, fixant maintenant ses yeux dans les siens :

« Tu rigoles là j’espères ? »

Elle soupira bruyamment. Décidément lui aussi avait le don de ne plus lui donnait envie de faire quoi que ce soit de coquin avec lui. Elle passa sa main dans ses cheveux essayant de se calmer :

« Et tu compte quoi alors hein ? Squatter la rue ? Aller dormir sous un pont alors que j’ai envie que tu restes ? Toi et ta fierté de merde… »

Un peu trop direct pour sa dernière expression mais elle le pensait vraiment, elle croisa les bras puis descendit rapidement du lit. Elle fit ce qu’elle savait le mieux faire dans ces moments, marchait dans la chambre en faisant les 100 pas.

Je’ n’était pas du matin,en général le week-end il restait chez lui que le temps de poser son sac et de papoter quelques minutes avec sa mère avant de séserter la maison pour faire la fête chez des amis et de se souler surtout.Il adorait boire parce que l’alcool lui permettait d’oublier et le dimanche il cuvait dans un coin de la maison dans laquelle il avait fait la fête la veille.Une vie assez triste et maintenant qu’il y pensait il s’apercevait de cette chance qu’il avait,celle d’avoir quelqu’un qui le réveillait le matin avec un grand sourire,quelqu’un qui s’inquiétait pour lui et ça c’était bien plus important que toutes ces fêtes stupides.Il ricana à la remarque de la jeune femme,il était parfaitement capable de faire des folies à peine levé cela dit s’il commençait sur cette voie ils ne sortiraient pas de la chambre avant le soir et ça risquait d’éveiller les soupçons de son oncle,il avait pas envie de se faire jeter ,à coup de pied dans le derrière et de surcroit à poil, en pleine rue,il n’était pas pudique mais avait des limites.

« Je veux toujours faire des choses mais on risquerait de ne pas pouvoir s’arrêter alors autat ne pas commencer….Tu sais parfaitement que je t’aime,bien que tu sois folle,sadique et irresistiblement belle…Attends attends c’est pas un défaut ça ! »

Il continuait à se moquer d’elle,c’était son passe temps favoris après l’embrasser et la caliner.Il ne l’avait pas trouvé lamentable du tout les fois précédentes,c’était juste qu’il aimait prendre les devants et diriger les choses car ça lui faisait sentir que c’était bien lui le mec,orgueil quand tu nous tient !Mais hier ça avait été différent mais un pur délice,elle avait pris les choses en main et avec un doigté étonnant,il ne s’attendait pas à autant d’assurance de sa part,quelque part il était content de voir que sexuellement leur couple n’était pas statique et renouvellait chaque fois les choses.

« Moi je te trouves très douée et je l’ai toujours pensé !Merci… »

Il était toujours nu sous les draps avec elle qui renfilait son pyjama marmotte ,il admirait chaque parcelle de son corps encore visible,elle était magnifique,comment pouvait-ell e être aussi belle tout le temps ?Enigme qu’il faudrait résoudre,il avait plusieures hypothèses mais celle qui adorait était qu’elle soit un ange,il ne pouvait en être autrement,bon un ange avec un sale caractère mais c’était ce qui le faisait fondre .Mais pour le moment il subissait son sale caractère et ses foudres,il venait de lâcher sa phrase et elle sortit de ses gonds immédiatement malheureusement pour elle Je ‘ n’était pas d’humeur à supporter des reproches.Elle lui envoya une réplique cinglante dans les dents avant de se lever et de faire les cent pas dans sa chambre,vexé il se leva à son tour et enfila son boxer puis s’habilla avec nervosité,essayant de rester calme mais c’était plus fort que lui.

« Ecoutes moi bien Kimberlyn… »

Le fait qu’il l’appelle par son prénom entier ne présageait rien de bon et était fait pour mettre de la distance entre elle et lui.

« Ce n’est pas à toi de gérer ma vie ok ?C’est gentil à toi de m’avoir hébergé mais maintenant je sais où aller alors au lieu de me gueuler dessus et de faire comme mon père tu pourrais m’encourager mais non,c’est trop dur parce qu’à tes yeux je ne suis sans doute qu’un minable qui a besoin d’aide,bah tu sais quoi ?Ta pitié j’en veux pas ! »

Il y allait fort mais ne supportait pas son comportement assez maternel qu’elle avait avec lui,il n’était plus un gosse et bien qu’il ait du mal à prendre des décisions dans son intérêt il voulait se débrouiller seul par fierté,elle n’avait pas tort et c’est ce qui expliquait sa réaction.Il ferma sa ceinture et commença à refaire ses sacs.

«C’est gentil mon cœur je prend ça pour des compliments quoi que je ne suis pas sadique ! »

Kym était en parfaite santé, sa journée commençait à merveille malgré le refus de tenter une expérience nouvelle tout de suite.

« Ne pas réussir à rassasier sa copine ça c’est un défaut !! » En voyant sa tête, elle eu un petit rien, bien entendu elle rigolait, il était loin d’être impuissant bien au contraire et lui faisait tourner la tête à chaque frôlement de corps.
Elle eu un petit rire lorsqu’il lui dit qu’il l’avait toujours trouvé très doué, chose assez spécial à dire dans un couple mais qui avait une place importante, il la rassurait, et elle l’aimait. Elle l’embrassa tendrement pendant quelques secondes :

« C’est gentil ma marmotte, tu es un ange. »

La définition d’ange était un paradoxe en voyant l’attitude qu’il eu par la suite en la voyant réagir très mal face a son annonce. Bien sur que non elle n’était pas d’accord, la veille il avait mis fin a leur conversation et voila que maintenant il décider de refaire sortir se fierté et de partir n’importe ou rien que pour l plaisir de se dire qu’il pouvait se débrouiller seul. Ce fut peut être car elle savait combien c’était dur de se débrouiller seule, de devoir évoluer seul, qu’elle essaya de lui faire prendre conscience de sa bêtise. Elle avait peut être une maison mais toutes ces épreuves elle avait du les affronter seule sans personne. Maintenant qu’elle avait quelqu’un dans sa vie, elle espérait pouvoir un soutien, des épaules sur lesquelles se posait. Une relation entre deux personnes n’était rien si l’un des deux refusait cette aide, de reposer sur l’épaule de l’autre il y avait comme une incompréhension. Kym ne comprenait pas, si il ne voulait pas de son aide alors c’est qu’elle ne pouvait pas non plus se reposer sur son épaule. Elle avait tant voulut une relation ou les deux s’aideraient qu’elle en fut déçut. Elle n’accepterait jamais son aide si lui n’acceptait pas la sienne, elle se sentirait faible et si elle était prête pour la toute première fois à partager sa vie, ses secrets avec quelqu’un, elle n’était pas prête a se sacrifier sans rien en retour.

Alors qu’elle faisait les 100 pas pour se calmer, de peur de s’emporter un peu trop, Je se mit à l’appelait par son prénom. Il réagissait tellement a l’aveuglette, il la surestimait tellement qu’elle redressa la tête comme si il venait de le choquer. Contrairement à lui, les blessures et physique n’étaient rien cependant celle des paroles étaient pire que tout. S’il voulait la perdre c’était de lui lancer des vacheries comme ça qu’il réussirait. Impossible de se contrôler a son tour, les larmes lui montaient mais tellement énervée, elle se rapprocha de lui, levant légèrement les bras et hurlant :

« Ou je gère ta vie en essayant de t’aider ? PARCE QUE tu crois que je vais t’encourager à foncer la tête la première dans un mur mais tu me crois stupide ou quoi ? Tu ne sais même pas ou allait ne me ment pas tu essaies simplement de voir la vérité en face ! »

Peut lui importait que son oncle et sa tante les entendent, elle n’était pas prête à se calmer.

« Mais OU est la pitié putain mais tu comprend pas que si je fais ça c’est parce que je tiens a toi je n’ai jamais eu de pitié envers les autres car je refuse qu’on puisse en avoir envers moi t’es dégueulasse de me sortir ça ! Je ne t’ai jamais considérer comme un minable tu délires et tu le sais très bien je ne vois pas ou est le mal de se faire aider a quoi ça sert un couple si on ne peut même pas compter sur l’autre ? »

La journée avait pourtant si bien commencée mais malheureusement il fichait tout en l’air à cause de son impulsivité maladive, c’était plus fort que lui il fallait qu’il réplique à chaque remarque désobligeante. Le pire était que peu importait la personne en face de lui,lorsqu’il se sentait menacé il sortait des choses blessantes qu’il ne pensait pas forcément mais que la colère lui faisait dire.Cette fois était la preuve formelle ,pourtant dieu savait à quel point il aimait Kim mais chaque fois que ça tournait autour de lui et de trouver une solution pour l’aider il était sur la défensive et voyait toute tentative d’aide comme de la pitié ou de la compassion et trouvait ça insultant.Oui on peut le dire, Je’ était très stupide quand il s’y mettait et il faisait preuve de son manque de discernement à ce moment précis,elle avait les larmes aux yeux et commencait à crier mais lui s’en moquait éperdument ,il cherchait juste à ce qu’elle finisse par admettre qu’elle avait tort bien que ce soit lui qui ait tort.

« Ce que je veux c’est dépendre de personne, je veux rendre des comptes qu’à moi seul ! Arrêtes un peu de me materner,je suis pas ton petit frère !Toutes façons je crois qu’il vaut mieux que je m’en aille, on se supporte pas ! »

Quel goujat, une fois encore il montrait à quel point il pouvait être odieux,il regretterait toutes ces paroles d’ici quelques minutes,pour le moment il déversait toute sa méchanceté sur elle alors qu’elle tentait de l’aider,il était la pire des ordures quand il le décidait,c’était une vraie teigne pourtant habituellement il n’y avait pas plus doux que lui. La situation était vraiment une des pires,il préférait encore se prendre des coups ,ça durait plus longtemps mais les conséquences étaient bien moindres.Il termina de faire ses sacs et ramassa sa guitare et enfila ses chaussures sans faire les lassets,il ne les faisait jamais. Ce qu’elle venait de dire était vrai, dans un couple il fallait se faire confiance et pouvoir compter l’un sur l’autre,il l’avait lui-même dit mais il était trop en colère pour débattre de ça,il se releva et lui lanca en pleine figure une autre remarque acerbe.

« On est pas fait pour être ensemble et tu sais pourquoi ?Parce que tu es incapable de voir que je suis un minable et que tu vaux mieux que ça alors je vais faciliter les choses ,il est préférable que toi et moi on arrête là ! Pour ton bien et comme ç tu n’auras plus à t’inquiéter pour moi ! »

Il ne le montra pas mais il venait de se faire mal tout seul en disant cela,il rejetait la seule personne qui comptait pour lui désormais et venait de faire le vide,il était seul maintenant et par sa faute,il gâchait tout !Il enfila sa veste et prit ses affaires,avançant vers la porte sans un regard vers elle ,il était horrible et venait de la blesser encore une fois,pour se réconforter il se disait que c’était pour son bien mais au final c’était l’effet inverse qui se produisait.

Kym pensait qu’une fois avec elle, il redéfinirait quelques règles mais il n’en fit rien. N’ayant jamais eu pour habitude de se confier, de s’être épauler par choix, elle voulais désormais lui faire confiance, partager toute sa vie avec lui et donc par la même occasion, dépendre de lui. Il était devenu sa drogue, sa dépendance et sans sa dose journalière elle était comme ailleurs, insatisfaite de la vie, inexistante. Lui au contraire lui hurla qu’il voulait rester dépendant. Pour elle tout tait clair, il ne voulait pas s’attacher. Il s’évertuer à lui dire de belles paroles, à lui faire croire qu’elle était tout pour lui mais son comportement prouvait le contraire. Ce fut un coup dur pour elle qui essaya tout de même de respirer, le ventre noué, espérant qu’il se décide à retirer ses dirs ce qu’il ne fit pas, il en rajouta et tous ce qu’elle n’avait pu imaginer se passa. Il lui reprocha d’être trop attentive, maternelle, s’il voulait elle pouvait arrêter de le faire, elle serait distante, elle ne lui adresserait plus la parole. Il semblait réclamer une liberté qu’il n’avait plus à cause d’elle. Elle savait qu’elle ne pouvait pas faire autrement, elle était entière et l’amour qu’elle donnait était total. Elle se voyait tellement finir sa vie avec Je’ qu’elle se croyait à l’abri, qu’elle pensait qu’il suffisait de rire, d’être sois même pour qu’il l’aime cependant cela donnait le sens contraire, il ne la supportais plus. Elle ne pt s’empêcher verser une larme alors que sa voix tremblait dangereusement, s’empêcha de sangloter telle une enfant bien trop accro et Dépendante elle :

« Dépendre de personne mais quand t’es dans un couple tu dépend de quelque chose il serait tant que tu grandisses un peu si c’est ne pas être dépendant tu ne devrais pas promettre un amour que tu ne peux pas donner ! Parce que maintenant tu n’aimes plus comment je suis ? Ça n’a rien a voir avec un comportement de sœur ! Quoiii ? »

C’était le must maintenant il voulait partir. Elle le regarda finir de se préparer, elle tombée sur le cul, il voulait vraiment partir maintenant, il voulait la laisser et refusait toute amour de sa part. Elle essuya la larme qui avait coulé sur ses joues d’un bref revers de manche. Elle avait peur, ne savait pas quoi faire pour lui demander de rester et en avait elle vraiment envie après toutes ces saloperies déversées à son égard ? Pas si sûr que ça. Cependant quand il eu finit de faire sa valise et continuât a lui gueuler dessus, tout se chamboula dans sa tête. Il…non elle avait bien entendu, il venait de rompre avec elle, il essayait de la quitter tel un lâche n’acceptant pas ses erreurs. Il reniât qu’ils avaient quelque chose de commun pour être ensemble ce qui au lieu de seulement la blessa acheva sur place tous ses rêves d’enfant qu’elle avait construit autour de lui. Lui qui était devenu sa force, son courage devenait sa faiblesse et sa tristesse. Personne n’arrivait auparavant à enlever le sourire sur son visage mis lui si. Il était cruel et n’était en rien l’homme qu’elle aimait à ce moment précis :

« Oh si je le vois que t’es un pauvre minable à l’instant même o tu préfères fuir mais ca change pas que JE T’AIME ! »

Elle se recula, ses yeux reflétant une peur immense, comme si devant elle se trouvait une phobie. Il aurait pu lui dire qu’elle était la chose horrible qu’i n’ai jamais connu que la douleur n’aurait pas était aussi forte qu’elle l’était maintenant. Alors qu’il se dirigeât vers la porte elle recula également vers la porte, le regardant toujours. Soudain elle ne put se contrôler, elle fonça courir a à peine deux mettre les menottes qu’il avait balancé tout a l’heure. Certes elles n’auraient pas la même utilité mais une chose était sur, elle ne e laisserait pas l’abandonner, elle avait bien trop besoin de lui comme ça. S’l voulait rompre qu’il le fasse mais alors il devrait attendre que l’un de ces amis viennent le chercher pour lui montrer qu’il ne dormirait pas sous un pont ou encore pire. Il ne l’aimait plus certes…mais son cœur criblé de balle ne pouvait se résigner à rester la à ne rien faire pour lui. Peut être voulait elle simplement qu’il lui fasse encore plus mal, qu’il lui dise clairement q’il n’en avait rien a faire d’elle, la chose serait peut être plus simple a avaler et après s’être prise cette dure réalité, elle essayerait de se relever plus forte…si elle réussissait cette fois ci à se relever face à un coup mortel. Elle lui mit une menotte à sa main droite :

« Tu ne fuiras pas une deuxième fois avec moi ! Tu as des responsabilités. Pour mon bien c’est ça, tu me quittes pour mon bien c’est adorable typique des mecs, préférer se casser quand quelque chose ne vas pas !!! »

Oui elle le comparer à son père, elle ne savait rien de son père ni si il avait fuit ou s’il n’était pas au courant de son existence mais elle en avait vu assez pour réalisé qu’il allait fuir au lieu d’accepter qu’elle ait raison et son aide. Elle attacha l’autre partie de la menotte à sa main gauche. Elle ne savait pas trop s’y prendre et se blessa légèrement en ayant peur qu’il s’enfuit et l’empêche de le faire, elle se cogna une fois douloureusement le métal contre ses os fin avant de réussir son plan. Elle le regarda droit dans les yeux, un regard énervée et à la fois apeuré :

« Vas y balances moi les pires saloperies que tu peux, je les garderais et n’oublierais pas. Je ne vaux rien si je ne suis pas avec toi mais t’es assez idiot pour penser le contraire. Je ne mérite que ce que je suis à tes yeux c'est-à-dire…beinh tiens RIEN. »

Elle se dirigeât vers la salle de bain pour claquer la porte avec violence et pleurer a l’abri de ses moqueries mais elle oubliât qu’ils étaient attachés donc du revenir brutalement vers lui, ce qui faillit la faire chuter. Elle leva les yeux au ciel puis dégoûtée l’obligeât à le suivre vers son placard ou elle prit un appareil polaroïd. :

« Tu voulais aussi des photos "souvenirs" c’est ça que tu m’as dit ? Regarde le ton souvenir de celle que tu veux pas être dépendant ! »

Elle prit une photo ou elle retourna la tête pour ne pas qu’on vit son visage meurtri alors que Je surprit, regarder l’objectif. Elle lui donna brutalement la photo une fois sortit. L’on pouvait bien distinguer les menottes et le sourire qui n’était plus présent dans leur couple. Elle se redirigeât enfin vers son lit, râlant quand il ne la suivait pas d’assez prêt comme une grand-mère râlant de voir son mari ne pas reboucher le tube de dentifrice. Elle s’assit sur son lit après avoir remis bien les couettes comme si elle n’était pas attaché a Je, comme s’il n’était plus la. Elle s’assit enfin sur le lit et continua à tricoter l’écharpe qu’elle avait commencée pour lui sans qu’il le sache.

Cela semblait toujours inévitable entre eux,ils s’entendaient bien , du moins assez pour passer un moment intime et peut-être en plus quelques heures de tranquilité puis après c’était l’explosion,souvent c’était Je’ le responsable,il avait le don d’aborder les sujets facheux bien que cela soit involontaire ça jetait toujours un froid mais cette fois il battait des records.Ce n’est pas pour l’excuser mais on peut dire qu’il avait des circonstances atténuantes,il avait passé un sale samedi à cause de la dispute avec son père et avait marché plusieures heures,que ce soit entre chez lui et le centre ville ou bien dans Londres même,il était exténué physiquement et psychiquement si bien qu’il était étonnant qu’il n’ait pas explosé plus tôt.Malheureusement c’était tombé sur Kim et il lui envoyait assez séchement des choses déplacées et particulièrement méchantes ,il était un peu comme un gosse capricieux et voulait à tout prix qu’elle reconnaisse qu’il avait raison bien qu’au fond il savait qu’il avait tort.C’était sa lubie du moment,complétement stupide mais pendant qu’il s’évertuait à trouver un moyen de s’en sortir il ne pensait à rien d’autres.Même si avec Kim il oubliait un peu ses problèmes il en gardait des traces et c’était pas supportable,le moindre moment où ils ne parlaient pas ou ne s’embrassaient pas il pensait à son sort ,c’était plus fort que lui .Il pouvait comprendre qu’elle aussi soit sur les nerfs après ce qu’il venait de balancer mais c’était pas une raison pour qu’elle lui dise qu’il n’était qu’un gosse,ça le mettait hors de lui,il était devenu un homme bien avant l’âge,à 8 ans il comprenait déjà parfaitement la dure réalité de la vie .

« On a pas la même vision du couple alors !Pour moi dans un couple on s’aide et on est là pour l’autre mais on ne prend pas des décisions à sa place !Ne me reproches pas d’être immature , j’ai grandi bien assez vite. Tu me considères comme un gosse ,la preuve avec ce que tu viens de dire ! »

Ca relevait du miracle si l’oncle et la tante de Kim n’avaient rien entendus,ils n’étaient pas très discrets.Je’ n’aimait pas crier,il se contentait de garder un niveau sonore normal mais son ton était froid et sec ,il était très en colère et on pouvait s’en aperçevoir à la manière dont il contractait ses machoires. Il foutait tout en l’air dans un élan d’auto destruction,il voulait n’être plus rien pour enfin pouvoir coller à l’image de raté qu’il avait de lui et la dernière chose importante qu’il lui restait c’était elle,il l’aimait plus que tout mais c’était plus fort que lui,il se devait de tout gâcher,être heureux il pensait ne pas être fait pour ça.Il se confortait peut-être dans un malheur construit de toute pièce,il s’y complaisait même,tant et si bien qu’il ne voulait pas s’en sortir.Ne dit-on pas que l’inconnu fait peur ?Le bonheur lui était inconnu et dès qu’il pouvait le toucher du bout des doigts,effrayé il revenait en arrière et trouvait un moyen de redevenir malheureux.Bizarre n’est ce pas ?Mais le véritable bonheur ne réside t-il pas plus dans sa recherche que dans son accomplissement ?

« Le problème n’est pas là, on s’aime ,c’est indéniable mais peut-être que ça n’est pas suffisant ! »

Voilà,elle venait de l’admettre,il pouvait être fier de lui,désormais même elle pensait que c’était un abrutiau moins il n’avait pas perdu sa journée,décidémment il n’en loupait pas une !Mais elle fit quelque chose à laquelle il ne s’attendit pas,elle avait courru pour aller récupérer les menottes et il comprit que lorsqu’elle passa l’une d’entre elle autour de son poignet,il la regarda complétement hébété,elle le forçait à rester ou il rêvait ?Ca eut le don de lui faire piquer une petite crise de nerfs.

« MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS ? » hurla t-il bien qu’il déteste ça « Mais faut que je te le dise comment putain ? Hein ? Le problème vient de moi,y’a rien à y faire,tu auras beau m’attacher,me faire ce que tu veux,me frapper peut-être,j’en sais rien,mais ça ne changera rien,je suis un nid à problèmes ! »

La teigne avait pas mal serrée la menotte et ça lui irritait le poignet,il essayait de se raisonner pour ne pas éclater encore une fois,il n’aimait pas lui crier dessus ,il ne voulait pas s’emporter,n’aimant pas la violence verbale bien qu’il ne se gênait pas pour manier les mots comme des armes et blesser les gens qui le poussaient à bout.

« T’as raison je suis idiot,aller t’es contente maintenant,tu veux que je t’aide à trouver d’autre adjectif ?Ca va être génial, aller commençons par les mots en « a » ! …Arrêtes un peu d’essayer de te convaincre que tu n’es rien pour moi,si c’était le cas tu penses que j’aurais claqué toutes mes économies pour pouvoir venir ici ?Bon maintenant ça suffit,trouves les clés et laisses moi partir ! »

Eh bien lui qui essayait de se calmer c’était loupé car pour le moment il n’avait cessé de lui lancer des piques et avait fait de l’humour douteux comme pour se détendre un peu.Enfin pour le moment il avait seulement réussi à la mettre dans un état pitoyable,elle était à deux doigts de pleurer et tout ça par sa faute,ça lui faisait mal mais il ne pouvait pas s’arrêter comme ça.Elle le traînait derrière elle et ça l’énervait,il se sentait prisonnier et détestait ça.Soudain elle sortit une phrase bizarreavant de prendre une photo et de la lui tendre,il la regarda,c’était d’une tristesse,il la jeta par terre et ne tourna plus la tête vers elle,il était en mode boudage intensif et ne comptait plus lui adresser la parole,il lui en voulait de l’avoir retenu contre son grè et apparemment elle ne comptait pas le laisser partir.Les heures passèrent et Je’ se calmait ,à vrai dire il s’était calmé depuis une bonne heure mais cherchait ses mots pour renouer le contact avec elle,il la regardait à la dérobé,son visage était fermé et elle était triste.La situation était vraiment particulièrement difficile,il finit par se décider après 2h30 de silence.

« Kim…pardonnes moi…pour tout ce que je t’ai dit,je ne le pensais pas ! »

Il la regardait dans les yeux,il était sincère mais assez mal à l’aise,il détestait les excuses et il avait la facheuse tendance de toujours s’excuser avec elle.

Kym ne comprenait plus rien, voilà que J’ disait qu’ils n’avaient donc pas la même vision du couple et il disait que lui avait une vision d’un couple qui s’aidait pourtant. Elle ne voulait prendre aucune décision à sa pace mais l’aider à voir le pour et le contre. Cette fois ci, elle n’allait pas le laisser foncer dans un mur et puis quoi encore ? Autant lui dire que sa vie ne lui importait pas, cela aurait eu le même impact. Elle essaya de baisser le ton de sa voix pour lui faire comprendre les choses :

« TOUT A FAIT ! Tu te fou moi on s’aide ? Je ne prend aucune décision a ta place tu… tu dis que dans un couple on doit s’aider c’est ça ? C’est ce que je fais, j’ai était la je pense et je le serait toujours ce n’est pas de ma faute si tu ne veux pas accepter a nouveau mon aide ! Tu veux que j’te laisse dormir sous un pont comme si tu n’étais qu’un vulgaire caillou à mes yeux ? Parce que si c’est ça NON je ne le ferais pas. T’es un vrai gosse oui quand tu agis comme ça tu t’obstine a refuser mon aide. »

Elle venait de lui hurler qu’elle l’aimait comme si ces deux simples mots pourraient apaiser toutes leur tensions, arranger quelque chose. Mais il continuait de serrer les mâchoires et douter de leur relation ce qui la blessa énormément. Elle avait l’impression de revenir au point de départ, les larmes montées mais elle se forcée a les tenir. Elle se revoyait comme cette première nuit, avant qu’il lui dise que ce n’était qu’une histoire sans lendemain. Et elle se revoyait, chaque jour devant faire face a lui, faisant semblant de le haïr pour ne plus souffrir. Finalement elle avait accepté ses excuses et lui redonnait son cœur comme si rien ne pouvait lui arriver. Cependant il semblait prendre un malin plaisir à la blesser par des mots cruels et ses doutes lui faisaient mal…très mal. Elle le sentait se dérober d’elle, comme si alors qu’elle lui tenait la main, peut a peu leur corps s’éloigner. Elle fut tellement blesser qu’elle enrageât :

« Pas suffisant ? Je pourrais TOUT te donner parce que je ressent ça pour toi alors si mon amour n’est pas suffisant pour toi je n’ai rien d’autre a offrir. »

Plus d’autre solution, la force elle aurait très bien pu blessée le laisser partir et ne plus jamais lui adresser la parole mais elle n’en était pas prête, elle ne pouvait se résigner à le perdre. Elle répondit immédiatement alors que lui hurler, sur une voix impartiale et directe :

« Je t’empêche de foncer dans le mur si tu veux aller dormir la où tu veux et partir d’accord mais je te suis. On partage et on s’aide tu as dit alors je partagerais aussi le pont avec toi. Y’a aucun problème qui vient de toi si tu arrêtes de refuser mon aide. Je ne suis pas du genre à te frapper. »

Elle lui lançât un regard glacial :

« Un nid a problème ? Ma mère est morte sans que je n’ai pu la connaître, je n’ai pas de père et je ne sais pas pourquoi, je préfère mentir quand on me parle de ma famille, j’ai un oncle qui vire tous les garçons habituellement et j’aime un garçon de tout mon cœur et ce qui l’intéresse c’est de rompre avoir moi encore une fois alors tu vois les problème moi aussi je les attirent la différence c’est que toi tu les fuis les problèmes. »

Elle haussa les épaules, ne voulant plus lui parler mais s’attachant quand même à lui :

« Tu vois sur mon visage que je suis contente ? Non alors tu l’as ta réponse. J’essaie de me prouver ça comme toi tu essaie de te prouver que tu peux y arriver seule je dit pas que tu n’est pas fort loin de la mais on a tous besoin d’aide un jour. Arrêtes si j’étais quelque chose pour toi tu essayerais de comprendre pourquoi je ne peux pas te voir partir tout seul, tu ne voudrais pas rompre avec moi. Non je ne te laisserais pas partir je te l’ai dit sois tu reste sois tu m’emmène avec toi…En plus je ne sais plus ou est la clé. »

Et voila, tête en l’air. Elle arriva jusqu’au lit ou elle s’assit, obligeant Je’ à en faire de même. Kym tricotait cette écharpe, elle était concentrée et triste. Elle ne voulait plus rien entendre, plus rien n’acceptait comme remarques désobligeantes, elle était à bout de force et ne savait plus quoi faire pour sauver son couple. Si elle le perdait…si elle le perdait. Elle n’arrêter pas de se dire ça dans sa tête, elle imaginait qu’il allait trouver une fille avec moins de caractère, une qui ne lui dirait pas comment dicter sa vie, une qui se terrait et accepterait tout ce qu’il dirait. Une femme qui n’en avait rien a faire de lui a part ses capacités au lit.
Elle avait beaucoup avancé dans son tricot, que déjà un K et un J se dessinait dessus en petite taille.
Il la regarda droit dans les yeux mais elle n’était pas prête à avaler la pilule, trop de chose malsaine avait était dite. Elle reporta son attention sur l’écharpe qu’elle balança a la poubelle comme si leur histoire prenait l’eau et qu’elle ne puisse plus rien faire. Qu’elle craque. Elle ne craquait jamais, elle ne le pouvait pas mais perdre la personne la plus précieuse était loin d’être plaisant. Elle se mit dos à lui puis d’une voix tremblante :

« Tu ne veux dépendre de personne, on n’ait pas fait pour être ensemble…C’est bien ce que tu as dit tu le penser forcément, on pense un minimum ce que l’on dit peut importe la manière. »

Elle réciter les mots qu’il lui avait dit comme si elle se les était répétée pour s’infliger une torture mentale. Elle tira légèrement sur sa main gauche ce qui eu pour effet de rapprocher Ed un peu mais ce n’était pas l’effet voulut. Elle resta dos à lui puis s’allongea sur le lit, sur le côté, lui faisant face. Elle croisa les bras, pleurant un silence.

Je’ détestait les disputes,il n’aimait pas ça parce que ça neréglait rien,il était plus adepte des discussions qui duraient des heures mais qui au final aboutissaient à de réels changements.Les disputes créent plus d’ennuis qu’autre chose,en effet lorsqu’il était en colère il était sur la défensive et parlait sans réfléchir,il était blessant quand il le voulait vraiment et c’est surtout pour ça qu’il tenait à partir avant qu’une dispute éclate,on pouvait le prendre pour un lâche mais c’était sa manière de protéger ce à quoi il tenait mais pour le moment c’était loupé et n’ayant pas pu partir il se retrouvait face à un énorme problème,l’entêtement de Kim.Si elle l’avait laissé partir il serait sûrement revenu le soir même pour présenter ses excuses mais là il devenait agressif,il ne ressemblait plus au Je’ de tout les jours,il n’était que l’ombre de lui-même.

« Je t’ai dit que j’avais un endroit où aller alors arrêtes de penser que je vais dormir sous un pont,je refuses pas ton aide puisque j’ai dormi ici hier,je veux juste me débrouiller seul .Tu en as bien assez fait. »

Il se calmait un peu ou du moins essayait de ne pas trop se laisser aller et dire des méchancetés sinon ça serait impossible de régler ça,il savaitdéjà qu’il devrait s’excuser pour tout ce qu’il venait de dire,il avait été odieux.Mais elle n’arrêtait pas de déformer ses propos et de les retourner contre lui,chose qui l’insupportait,il trouvait ça agaçant.

« J’ai pas dit ça alors arrêtes de déformer ce que je dis,ton amour est important pour moi mais tu n’accordes jamais aucune importance à ce que je dis,tu ne me fais pas confiance ! »

C’était quelque chose le tracassant depuis un bon moment,il avait la nette impression qu’elle n’avait pas confiance en lui,elle pensait qu’il irait voir ailleurs,qu’il se laisserait tenter par des propositions d’une blonde ou bien d’autres scénarios tous aussi stupides les uns que les autres.Elle n’avait toujours pas compri qu’il ne toucherait aucune autre fille qu’elle,qu’elle hantait ses pensées et que dès qu’il se réveillait il pensait à ce qu’elle faisait.C’était peut être ce manque de confiance qui était la cause de cette dispute.

« Et tu crois que cette solution est une preuve de maturité ?Tu peux parler de moi ! T’as conscience que maintenant qu’on est attachés tu pourras plus flirter avec ce connard de Bobby ! »

Qu’est ce qu’il venait foutre là lui ?Eh bien comme tout le monde sait,quand on se dispute avec son ousa petite amie on a tendance à ressortir des vieux dossiers qui n’ont aucun lien avec le sujet de la dispute mais qui font toujours un effet monstre pour empirer la situation.Je’ était un jaloux invétéré et il n’y pouvait rien,il ne sentait pas ce type et voyait en lui un concurrent potentiel,comportement typiquement masculin mais également complétement futile.

« Je fuis pas les problèmes !Je voulais partir avant qu’on se hurle dessus mais comme tu m’as pas laissé partir ,voilà le résultat…il est ors de question que tu viennes avec moi là où je dois aller,c’est pas un endroit pour une fille. »

Il comptait aller crêcher dans un locomotive vide dans la gare,c’était chaud et confortable,il avait un pote qui y vivait depuis un petit moment,il était pas mal dans la dêche et avait aménagé ça comme un appart,le problème était que souvent des gangs et autres tarés venaient foutre le bordel et il voyait mal Kim au milieu d’une bagarre,il n’aurait pas supporté de la mettre en danger à cause d’un caprice ou d’une ânerie de sa part.

Il venait tout juste de s’excuser et pourtant c’était comme si il venait de lui lancer une vacherie,elle s’allongea et se mit à pleurer,obligeant également Je’ à s’a llonger pour ne pas avoir le bras tordu dans un angle étrange.Allongé en face d’elle,il la regardait dans les yeux,il se décida à essuyer ses larmes du bout des doigts avec sa main libre.A ce moment il prit conscience qu’elle était celle qu’il voulait plus que tout et que s’il voulait la garder il devait faire des conscessions et accepter certaines choses au lieu de continuer à agir comme s’il était seul.

« J’étais en colère,j’ai besoin d’indépendance parce que j’ai t oujours été habitué à ça mais je te promets que je ne veux pas rompre ,je t’aime trop pour ça. Je ferais des efforts pour éviter de te causer du soucis ,j’arrêterai de me comporter comme un célibataire capricieux et égoiste. J’aime pas me disputer et encore moins avec toi,mais je peux comprendre que tu refuses de m’excuser,je suis allé trop loin… »

Il s’en voulait vraiment mais il essayait de rattraper les choses,essayant de lui montrer que son comportement était exceptionnel et il l’était,il n’était jamais méchant c’était toujours quand il s’était passé des choses graves.Cependant si elle ne voulait plus de lui il savait déjà ce qu’il ferait.

Tout semblait se calmer et pourtant tout n’était qu’une illusion. Une fois calmée, la tempête reprendrait de plus belle.

« Et beinh je m’inquiète c’est tout pourquoi tu ne pourrais pas rester ça serait plus simple et puis tu peux prendre une autre chambre si tu veux pas me voir mais reste…Je n’ai rien fait du tout à part ouvrir une porte. »

Son ton était quasiment suppliant, elle était prête à accepter qu’il ne lui parle plus, qu’il sorte le soir mais elle avait besoin d’avoir de contrôler quelque chose, elle se sentait ainsi rassurée. Avant qu’il arrive, elle s’était tellement inquiéter qu’elle en ait perdue l’appétit, qu’elle tournait en rond et que plus rien n’avait de sens. Si elle devait repasser une journée comme ça, elle ne savait pas si elle résisterait. Kim bégayât ensuite, elle n’aimait vraiment pas comment tout cela se finissait :

« Tu dis que ce n’est pas assez alors que veux tu que je fasse d’autre pour que ça marche hein ? Si j’y accordes de l’importance mais je te fais confiance ça n’a rien avoir c’est…en MOI que je ne gère pas d’accord ? Tu est toujours la dans ma tête et quand tu n’est pas la, je ne sais trop ou je m’en fait j’ai peur, je perd pied. Ca n’a rien avoir je fais confiance en ta force mais je ne peux pas comprendre que tu préfère partir d’ici pour aller je ne sais pas ou. Tu compliques tout ça pourrais peut être te faire du bien d’être ici mais non...tu ne veux pas. »

Oui c’était des reproches mais rien de méchants.
Tadam quand je parlais de la tempête tout à l’heure, elle revenait rapidement vers le nouveau couple d’adolescent ne sachant contrôler leur sentiments respectifs. Il remit en cause sa maturité lorsqu’elle l’attacha et fièrement elle esquissa un sourire :

« Maturité oui je le vois je vais au bout de ce que je dis. »

Mais elle essaya de se reculer un peu lorsqu’il évoqua Bobby. Elle ne comprenait plus le rapport et son expression le montrait bien, elle s’exclama donc :

« Quoii ? Mais qu’est ce qu’il vient faire là dedans ? Et je te signale que ce n’est ni un connard et que je ne flirte pas avec tu vas arrêter avec ça, si maintenant il ne peut plus me prendre dans les bras sans que tu y va un flirt ou va le monde !! Et puis si tu veux parler de ça MOI je pourrais en balancer aussi car moi je ne suis aller jamais plus loin que des choses anodines avec les garçons sauf avec toi mais TOI par contre vas y que tu t’est pas gêné alors si on veut parler de ça tu risque de perdre ! »

Oui risquait car elle savait qu’il allait péter un câble en imaginant Bobby serrait sa petite amie dans ses bras, en tout bien tout honneur.
Elle croisa les bras, fronçant les sourcils :

« Pas un endroit pour une fille ? Et beinh ça le sera si tu y est car je te suivrait peu importe ou tu vas et tu ne me fera pas changer d’avis. »

Elle ne lâcherait pas le morceau. Elle aurait pu dormir sous un pont, elle y survivrait et vous savez pourquoi ? Car Je’ était sa force et qu’une fois avec lui, peut importe comment où ou ils étaient, elle se montrerait forte pour lui.

Allongée sur le lit, elle voyait tout pleins de souvenirs défilé devant ses yeux mais le contact de la main de Je’ sur ses joues la ramenèrent à la réalité. Son écharpe était à la poubelle et lui se trouvait toujours en face d’elle. Elle pleurait en silence, craquant cette fois ci. Elle n’avait pas besoin d’hurler cette fois ci, elle était bien trop meurtrie et épuisée pour pouvoir crier. Il lui essuya les larmes mais elle les essuya elle aussi comme pour lui montrait que c’était genre la fatigue : elle essayait de garder la tête haute mais si la douleur psychologique se faisait ressentir sur son corps alors elle serait handicapée. Il lui disait qu’il ferait des efforts mais Kym ne savait plus comment agir. Rompre et lui mentir ? Impossible elle en était incapable, le laisser serait se tuer elle-même, il était tout pour elle, elle l’aimait. Oui pour la toute première fois elle pouvait dire qu’elle aimait quelqu’un.

« Oui mais t’étais pas obligé de me dire tout ça. Je ne te comprend plus tu veux rompre et ensuite non…Si au moins tu me donner la chance de te donner une indépendance. Tu aurait pu rester ici tu aurais pu me haïr j’en aurait était d’accord parce que peu importe ce que tu me fait je serait que tu est en sécurité ici. Je veux juste...ne pas te perdre je ne veux pas que tu me laisses je veux pas que tu me laisses aussi ne me laisses pas ici ne m’abandonne pas Je’ »

Kailee ne pouvait s’empêcher de reverser quelques larmes, pour la première fois sa phobie se montra aux yeux de son petit ami. Elle avait une peur monstre de perdre ceux qu’elle aimait, tellement qu’elle devait savoir où ils étaient c’était le seul remède possible, elle devait les avoir auprès d’eux. La peur de perdre a nouveau Je’ comme elle avait perdue sa mère, son père. Abandon, lâcheté, pas envie d’assumer, elle n’était pas assez bien ? Elle n’en avait aucune idée mais avait peur qu’il la laisse a son tour. Elle posa ses mains sur ses yeux pour pas qu’il la voit pleurer alors qu’elle continuait à gémir des :

« Ne m’abandonne pas ici ! »

Elle divaguait complétement,elle pensait être responsable de son départ et pensait également qu’il resterait et habiterait avec elle alors qu’ils seraient en froid,il n’était pas suicidaire,comment vivre avec la personne qu’on aime sans pouvoir la toucher ni même lui parler ?Il ne pourrait pas et n’en avait pas envie,s’il restait c’était pour être plus près d’elle, il avait envie de rester mais son sale caractère le poussait à s’entêter et à lui dire d’aller ailleurs,bien sûr il aurait l’air bien stupide lorsqu’il reviendrait pour demander la pitié mais ça il n’y pensait pas,trop préoccupé par le fait d’avoirraison et d’avoir le dernier mot.

« Je ne vois pas pour quelle raison autre que toi je resterais ,dis pas des choses aussi stupides !Je compliques rien du tout je te demandes de comprendre que je peux m’assumer tout seul,je suis grand maintenant,t’as pas à avoir peur pour moi,je vais pas mourir . »

Ouais niveau dédramatisation il était pas très fort mais il essayait de lui faire comprendre que s’il devait mourir il mourrait ,c’était pas parce qu’elle avait peur que son destin serait modifié.Elle s’inquiétait trop pour des broutilles et c’était ce qui la rendait malade et Je’ n’aimait pas se sentir trop protéger,il étouffait,il adorait la liberté et la possibilité de faire ce qu’il voulait et vivre ici était un frein à cette liberté.Il aimait éperdument Kim mais il savait qu’en vivant sous le même toit il devrait chaque fois lui rendre des comptes,lui dire où il allait alors qu’ils n’étaient pas mariés ,ni concubins,ils étaient juste un couple normal et c’était là où ça coincait.Elle pensait que le fait d’être ensemble c’était tout partager,elle n’avait pas tort mais Je’ avait certaines choses qu’il ne préférait pas partager.

« Si c’est un gros con,un énorme même,il a des arrières pensées et toi tu vois rien et ça m’énerve !Ca me gêne pas que tu ais des amis mais pas des bizarres comme lui ! »

Il avait jamais pu l’encadrer celui là et c’était pas maintenant que ça allait commencer,ilsentait qu’il avait des idées malsaines en voyant Kim et ça le faisait enrager parce qu’elle pensait que pour lui elle était une amie, mais Je’ était un mec et il savait ce que voulait dire ce regard.Voilà qu’elle abordait la vie sexuelle de Je’ ,on aura tout vu,il se retint d’éclater de rire.

« Excuses moi de ne pas être resté vierge jusqu’à mon mariage !Je suis un mec ,j’ai des pulsions ,je veux dire c’est pas comme vous ,nous on peut pas attendre des années comme ça sinon on devient dingue !Oui j’ai couché avec d’autres filles mais je vois pas trop le rapport étant donné que c’était avant toi ! »

Il avait hésité à lui parler d’un point de vue de performances mais finalement avait préféré taire cet argument qu’elle ne comprendrait pas.Les hommes sont parfois stupides et voient les choses sous un tout autre angle que les femmes et c’est très fréquent que les femmes ne comprennent pas les argument avancés.

« J’ai dit non ! »

Il faisait des réponses deplus en plus claires et courtes,il ne voulait pas qu’elle vienne et qu’elle se prenne un coup de couteau,que ce soit lui ça luiétait égal,mais pas elle,elle méritait mieux que ça ! Je’ ne pleurait jamais,son père lui avait appri à ravaler ses larmes parce qu’il n’était pas « une de ces saletés de pd qui se prennent pour des hommes »,il avait honte de ce principe mais il n’y pouvait rien,il était très rare qu’il pleure et la veille c’était la première fois depuis ses 10 ans qu’il versait une larme.Mais la voir comme ça lui fendait le cœur ,il lui caressa encore la joue voyant bien qu’elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle craquait,il l’avait poussé à bout avec ses conneries,lui criait mais elle ,elle pleurait.Remarquez elle avait la technique pour le faire se mettre à ses petits soins,il ne pouvait pas résister à ses larmes trop préoccupé par son bonheur.N’y tenant plus il passa son bras libre autour d’elle et la serra contre lui.

« Poussin,je peux pas te haïr,ni t’abandonner,on dirait bien que tu vas devoir me supporter un sacré bout de temps,surtout que maintenant qu’on est menottés on a peu de solutions…Je t’abandonnerai pas ,jamais,c’est une promesse. »

Il déposa un baiser sur ses cheveux,lui caressant doucementle dos,il se sentait mal,vraiment mal et en plus de ça il avait faim,comble de l’ironie.